TV

Début de l’évacuation des groupes terroristes d’Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont annoncé le lundi 17 septembre leur accord pour créer une « zone démilitarisée » sous leur contrôle dans la région d’Idlib. ©AFP

Un premier groupe de terroristes soutenus par Ankara a commencé à se retirer de la future « zone démilitarisée » d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, dont les contours ont été dessinés par la Turquie et la Russie après un accord conclu à Sotchi, le 17 septembre dernier.

« Des unités de Faylaq al-Cham se retirent depuis dimanche matin avec leurs armes lourdes, dont des chars et des canons, du sud de la province d’Alep et de la banlieue ouest de la ville » du même nom, situées « dans la zone démilitarisée » prévue par l’accord, a dit à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Dans l’immédiat, le groupe terroriste Faylaq al-Cham, qui compte entre 8 500 et 10 000 membres, n’a pas fait de commentaire officiel et leur destination n’a pas été communiquée.

L’accord russo-turc permet d’éloigner, à court terme, la perspective d’une offensive militaire et prévoit la création d’ici au 15 octobre d’une « zone démilitarisée » de 15 à 20 km de large, sous contrôle de la Russie et de la Turquie. Mais sa mise en application est soumise à la capacité — principalement d’Ankara — de faire accepter l’accord aux divers groupes de l’opposition.

Le groupe Tahrir al-Cham occupe en ce moment 60 % de la province d’Idlib et n’a toujours pas annoncé s’il se retirerait de la zone en question.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV