Le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen a présenté, ce mardi 25 septembre, ses félicitations au gouvernement et au peuple syriens pour être équipé du système de défense anti-missiles russe S-300.
Le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, a estimé que la livraison de batterie de S-300 à la Syrie portait un « coup direct » au régime israélien.
Aux yeux de ce responsable du mouvement d’Ansarallah, le président russe, Vladimir Poutine, a agi avec perspicacité et a transformé la menace en une opportunité.
« La livraison du système de missiles S-300 à Damas équivaut au renforcement de la présence russe vis-à-vis du déploiement de systèmes de missiles américains au sein des États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) », a-t-il expliqué.
Il a réaffirmé que la livraison des S-300 à la Syrie portait un « coup direct » au régime de Tel-Aviv, ayant commis une erreur stupide tout en provoquant la destruction de l’appareil russe dans le ciel syrien.
En allusion aux tentatives diplomatiques d’Israël, censées empêcher la livraison des S-300 au gouvernement de Damas, ce responsable du mouvement d’Ansarallah a indiqué :
« Cette décision de Moscou traduit l’échec de la diplomatie de Tel-Aviv, et cette nouvelle politique de Moscou risquerait de déclencher le renversement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son cabinet. »
Selon le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen, Damas pourra déployer certains de ces systèmes près des frontières syro-libanaises.
« La livraison des S-300 à la Syrie signifie le soutien aux deux pays, à savoir la Syrie et le Liban, et ainsi leur espace aérien sera protégé », a-t-il conclu.
Les S-300 russes sont en mesure d’intercepter 100 cibles et ils ont surtout la capacité de faire face à 12 cibles simultanément. Les S-300 ont une portée de 200 km et peuvent atteindre les cibles volant à une altitude de 27 km, voire même plus.
La décision de la Russie de livrer à la Syrie des S-300 intervient suite à la destruction d’un avion russe de type Il-20 lorsqu’il revenait à la base militaire de Hmeimim à Lattaquié. L’Il-20 a été frappé accidentellement par la DCA syrienne à cause du comportement irresponsable de quatre avions de combat F-16 israéliens qui venaient de bombarder Lattaquié.
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