Les différends persistent toujours entre les hommes politiques israéliens. L’ex-ministre des Affaires étrangères d’Israël Ehud Barak a de nouveau ciblé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dénonçant aussi bien sa politique que sa corruption.
L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a comparé Benjamin Netanyahu à l’ancien dirigeant du Parti communiste de Roumanie Nicolae Ceausescu, prévenant que Netanyahu subirait le même sort : il serait renversé par ceux qui l’avaient fait monter au pouvoir.
Premier ministre (1999-2001) et ministre des Affaires militaires (2007-2013), Ehud Barak avait déjà ciblé Benjamin Netanyahu. C’était au mois de juin qu’il avait comparé, sur Twitter, Netanyahu et son épouse au roi de France Louis XVI et à son épouse, Marie Antoinette, tous deux guillotinés à la Révolution française.
« Netanyahu entraîne l’État dans la ruine en utilisant une minorité extrémiste, messianique et raciste. Il trahit les personnes qu’il doit servir », a dit Barak notant que Netanyahu était comme Ceausescu et qu’il serait renversé, lui aussi, par ses amis et protecteurs.
Plusieurs communautés juives dénoncent la politique cruelle de Tel-Avivhttps://t.co/jTW2q50BDx pic.twitter.com/kStLwgIfFS
— Press TV Français (@PresstvFr) July 22, 2018
Les déclarations de Barak ne sont pas allées non sans provoquer la colère du parti Likoud dirigé par Benjamin Netanyahu, qui l’a accusé d’incitation au meurtre du Premier ministre.
« De jour en jour, Ehud Barak se révèle plus hallucinant et délirant. Ses remarques contre le Premier ministre Netanyahu sont des incitations au meurtre », a averti le Likoud.
Les avis des hommes et des partis politiques israéliens divergent sur les politiques intérieures et extérieures du gouvernement. Des critiques sont formulées de toute part contre Netanyahu et son cabinet. Parmi d’autres l'adoption de la loi "État-Nation du peuple juif" qui a suscité un tollé général en Israël.
Le Congrès juif mondial a dénoncé, au mois de mai, les politiques du gouvernement qui aboutiront selon lui à une solution à un État, la capitulation d’Israël face aux extrémistes religieux et la désaffection croissante de la diaspora juive qui mettraient l’avenir d’Israël en péril.
La vérité est que le spectre d’une solution à un État et le fossé croissant entre Israël et la diaspora juive mettent en péril l’avenir d’Israël, avait ainsi averti le Congrès juif mondial, dans un article publié au mois de mai dernier par les médias israéliens.