Le Premier ministre irakien a donné l’ordre de multiplier les forces de sécurité pour protéger les frontières avec la Turquie.
Lors d’une réunion dirigée par le Premier ministre Haïdar al-Abadi, le Conseil national de sécurité irakienne a émis, dimanche 16 septembre, des ordres de sécurité dont la restauration du corps de la police fédérale et le déploiement des gardes-frontières le long de la ligne frontalière, séparant l’Irak de la Turquie.
Le bureau du Premier ministre a annoncé dans un communiqué que les membres du Conseil national de sécurité nationale discutent de l’organisation et des garanties de la sécurité du pays et surtout des frontières.
« Lors de cette réunion, il était question de répartir les responsabilités et les missions principales de la police fédérale, ainsi que de la fourniture d’équipements pour la police, du rétablissement de la sécurité à Bassora et de la protection des citoyens irakiens et des biens publics et privés », a-t-il indiqué.
Lire aussi : violences à Bassora : quand Israël s’en mêle
Pour rappel, des casseurs soutenus par les États-Unis et l’Arabie saoudite ont profité le vendredi 7 septembre des manifestations qui avaient été organisées par les habitants de Bassora en protestation contre les négligences de certains responsables irakiens pour saccager et incendier des bâtiments publics, dont ceux des Hachd al-Chaabi et le consulat d’Iran.
Le communiqué rappelle par ailleurs :
« En vertu des décisions du Conseil de sécurité nationale, le ministère de l’Intérieur se charge de restaurer la police fédérale de sauvegarder la sécurité de l’espace aérien et d’empêcher une probable violation de cet espace par la Turquie ».
Le texte affirme que les participants au Conseil national de sécurité irakienne ont par ailleurs décidé de déployer des gardes-frontières le long des frontières Irak/Turquie pour écarter toute éventualité de la violation de ses frontières.
