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Syrie : "les Kurdes vendent du pétrole à l’aide des Américains" (Erdogan)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Installations pétrolières dans des zones contrôlées par les Kurdes au nord de la Syrie. ©Kurdistan24

Les Américains attribuent une aide financière de 300 millions de dollars aux forces kurdes qu’ils soutiennent en Syrie. C'est du moins l'avis du président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Lors d’une interview le dimanche 9 septembre avec le journal Akşam, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que les États-Unis, en utilisant le levier du pétrole, continuaient de soutenir les forces kurdes opérant en Syrie.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan. (Archives)

« C’est avec le pétrole que les Américains soutiennent aujourd’hui les groupes terroristes dont les YPG dans la province syrienne de Deir ez-Zor ; ces terroristes empochent 300 millions de dollars par la vente du pétrole aux marchés mondiaux et tout cela n’aurait pas été possible sans l’aide de Washington », a affirmé le président turc.

Le président turc a ajouté que lors du récent sommet tripartite de Téhéran, son homologue russe, Vladimir Poutine, était étonné d’apprendre ce qu’il lui a confié à propos du montant de l'aide américaine aux forces kurdes en Syrie.

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Le sommet turco-russo-iranien a eu lieu vendredi dernier à Téhéran. Soucieux d’un nouvel afflux de déplacés depuis la Syrie vers son pays, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé, lors du sommet, à un cessez-le-feu dans la région d’Idlib au nord-ouest de la Syrie, qui est contrôlée par les terroristes, affirmant qu’un tel accord serait une « victoire » pour le sommet.

Mais le président russe Vladimir Poutine a répondu qu’il s’opposait à un cessez-le-feu parce que les terroristes du Front al-Nosra et de Daech qui se trouvaient là étaient exclus des pourparlers de paix. « La Syrie devrait reprendre le contrôle de tout son territoire », a-t-il déclaré.

De même, le président iranien Hassan Rohani a affirmé que la présence et l’intervention illégales des États-Unis en Syrie, qui ont prolongé l’insécurité dans le pays, devaient cesser immédiatement.

Le président Rohani a souligné que la lutte contre le terrorisme à Idlib était une partie inévitable de la mission de rétablissement de la paix en Syrie. Il a cependant ajouté qu’il faut protéger les civils.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV