En vue d’entraver les opérations antiterroristes de l’armée syrienne, les États-Unis et d'autres pays occidentaux recourent encore une fois au vieux scénario de l’utilisation de l’arme chimique et brandissent la menace d'une intervention militaire contre les intérêts de Damas.
En dépit des nombreuses mises en garde de Damas et de Moscou contre la simulation d’une attaque chimique à Idlib qui permettrait aux États-Unis, à la France et au Royaume-Uni de légitimer de nouvelles frappes contre la Syrie, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU accuse encore une fois le gouvernement de Damas de vouloir utiliser des armes chimiques lors de ses opérations à Idlib.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité du 6 septembre, elle a menacé la Syrie d’une attaque militaire, alors que le pays a démantelé son arsenal chimique sous l'égide de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
« Les mensonges de la Syrie et de la Russie n'y pourront rien mais ils révèlent le péché de Bachar al-Assad », a lancé l’ambassadrice avant de souligner: « Les États-Unis lui feront face sans aucune hésitation et continueront à soutenir le peuple syrien. »
« Nous profitons de cette occasion pour rappeler à Bachar al-Assad et ses alliés russes et iraniens qu’ils n’ont pas à parier sur la riposte de Washington », a-t-elle lancé.
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Dans le souci de ne pas déplaire à Washington, Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Pologne ont, dans une déclaration publiée le 6 septembre, mis en garde contre les catastrophes humanitaires d’une présumée attaque chimique lors des opérations de libération d'Idlib.
Rappelons que les États-Unis ont attaqué à deux reprises l’armée syrienne alors qu'elle menait sa lutte contre les terroristes.
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Or, c’est dans ce contexte que se tient ce vendredi 7 septembre à Téhéran la réunion tripartite sur la Syrie entre le président iranien Hassan Rohani et ses homologues russe et turc respectivement Vladimir Poutine et Recep Tyyip Erdogan.
Les trois parties discuteront essentiellement de la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient, de l’avenir de la Syrie ainsi que de leurs relations bilatérales et trilatérales.