Le sénateur américain Richard H. Black a affirmé posséder depuis quelques semaines des informations sur la préparation d’une attaque chimique à Idlib par les services secrets britanniques. L’objectif d’une démarche aussi ignoble est d’en accuser le gouvernement syrien et de sauver les réseaux terroristes de la débâcle.
Dans une interview accordée à la chaîne Al-Mayadeen, M. Black a fait savoir que les services secrets britanniques avaient commencé à préparer une attaque chimique, afin d’en imputer la responsabilité au gouvernement syrien et de sauver les réseaux terroristes.
Dans un tweet posté lundi dernier, le président américain Donald Trump a mis en garde la Syrie, la Russie et l’Iran contre une offensive à Idlib, dernier bastion des terroristes dans le pays. « Le président de la Syrie Bachar al-Assad ne doit pas attaquer imprudemment la province d’Idlib. Les Russes et les Iraniens commettraient une grave erreur humanitaire en prenant part à cette potentielle tragédie humaine », a-t-il écrit.
Depuis plusieurs semaines, les ministères russe et syrien de la Défense mettent en garde contre une nouvelle fausse attaque chimique à Idlib, mise en scène par les terroristes établis dans le nord de la Syrie et les Casques blancs, un groupuscule pseudo-humanitaire soutenu par le Royaume-Uni.
Pour en savoir plus : les Casques blancs changent de scénario
Le sénateur Richard H. Black a rencontré le mercredi 5 septembre Bachar al-Assad à Damas. Il a déclaré que les politiques erronées de l’administration Trump au Moyen-Orient avaient causé la méfiance des nations à l’égard des États-Unis. « Washington travaille pour assurer ses intérêts et changer cet état d’esprit », a-t-il indiqué, avant d’exprimer son étonnement devant le retour à une vie normale dans de nombreuses régions syriennes libérées du joug du terrorisme.
Avant sa rencontre avec le président syrien, il s’était entretenu avec sa conseillère Bouthaina Shaaban. « Il est totalement légitime que la Syrie défende son territoire. Après des années de guerre, elle a le droit de vivre en paix et en sécurité. Les États-Unis doivent coopérer avec Damas pour libérer les habitants d’Idlib qui servent de boucliers humains aux terroristes », lui a-t-il affirmé.