TV

Idlib : le Royaume-Uni prépare l’attaque chimique dans les coulisses

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Syriens circulent devant des bâtiments détruits à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 2 août 2018. ©AFP

Le sénateur américain Richard H. Black a affirmé posséder depuis quelques semaines des informations sur la préparation d’une attaque chimique à Idlib par les services secrets britanniques. L’objectif d’une démarche aussi ignoble est d’en accuser le gouvernement syrien et de sauver les réseaux terroristes de la débâcle.

Dans une interview accordée à la chaîne Al-Mayadeen, M. Black a fait savoir que les services secrets britanniques avaient commencé à préparer une attaque chimique, afin d’en imputer la responsabilité au gouvernement syrien et de sauver les réseaux terroristes.

Dans un tweet posté lundi dernier, le président américain Donald Trump a mis en garde la Syrie, la Russie et l’Iran contre une offensive à Idlib, dernier bastion des terroristes dans le pays. « Le président de la Syrie Bachar al-Assad ne doit pas attaquer imprudemment la province d’Idlib. Les Russes et les Iraniens commettraient une grave erreur humanitaire en prenant part à cette potentielle tragédie humaine », a-t-il écrit.

Depuis plusieurs semaines, les ministères russe et syrien de la Défense mettent en garde contre une nouvelle fausse attaque chimique à Idlib, mise en scène par les terroristes établis dans le nord de la Syrie et les Casques blancs, un groupuscule pseudo-humanitaire soutenu par le Royaume-Uni.

Pour en savoir plus : les Casques blancs changent de scénario

Le sénateur Richard H. Black a rencontré le mercredi 5 septembre Bachar al-Assad à Damas. Il a déclaré que les politiques erronées de l’administration Trump au Moyen-Orient avaient causé la méfiance des nations à l’égard des États-Unis. « Washington travaille pour assurer ses intérêts et changer cet état d’esprit », a-t-il indiqué, avant d’exprimer son étonnement devant le retour à une vie normale dans de nombreuses régions syriennes libérées du joug du terrorisme.

Avant sa rencontre avec le président syrien, il s’était entretenu avec sa conseillère Bouthaina Shaaban. « Il est totalement légitime que la Syrie défende son territoire. Après des années de guerre, elle a le droit de vivre en paix et en sécurité. Les États-Unis doivent coopérer avec Damas pour libérer les habitants d’Idlib qui servent de boucliers humains aux terroristes », lui a-t-il affirmé.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV