Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, s’est rendu le 26 août dans la capitale syrienne pour une visite de deux jours. Il a notamment rencontré le président Bachar al-Assad.
Ce déplacement apparaît comme un pied de nez à l’adresse des États-Unis, qui ont réclamé avec insistance ces derniers temps, et encore la semaine dernière par la voix du conseiller à la sécurité nationale John Bolton, le retrait des forces iraniennes de Syrie, où elles soutiennent Assad.
De hauts responsables iraniens ont déclaré que leurs forces étaient présentes en Syrie à l’invitation du gouvernement de Damas et qu’ils n’avaient pas le projet de les retirer à court terme.
Le déplacement des autorités iraniennes en Syrie a effectivement pris un rythme accéléré au cours de ces derniers mois et jusqu’ici, Damas a été l’hôte du ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme et de son collègue chargé de la Défense. D’importants accords militaires et économiques ont été signés au cours de ces visites. L’accent a été mis sur le développement des relations bilatérales lors de rencontres avec de hauts responsables syriens, surtout le président syrien Bachar al-Assad.
André Chamy, juriste international, intervient à ce sujet.
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