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La Russie soutient la formation d’un nouveau cabinet au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une manifestation des sympathisants du Hezbollah libanais. (Archives)

Moscou exhorte les différentes formations politiques au Liban à s’entendre sur leur représentation au sein du futur cabinet. Cependant, l’ambassadeur russe à Beyrouth affirme que les sanctions américaines contre le Hezbollah mettent des bâtons dans les roues du processus de déblocage de la situation interne au Liban.

Selon Alexandre Zasypkine, les obstacles à la formation d’un nouveau gouvernement libanais sont « internes et extérieurs ».

Dans un entretien radiophonique, il a déclaré qu’« il est inutile d’attendre que des événements viennent changer le cours des choses dans la région, il faut juste apporter des solutions et moyenner des arrangements. Le futur cabinet prendra forme parce que le président de la République, le président du Parlement et le Premier ministre sont déterminés à faire avancer le pays ».

La Russie est en relation égale avec tous les acteurs politiques libanais. Certains d’entre eux partagent avec Moscou de nombreux points de vue au sujet de la Syrie et d’autres questions régionales. « Pourtant, les sanctions américaines contre le Hezbollah mettent des bâtons dans les roues du processus de déblocage de la situation interne au Liban et laissent des stigmates », a indiqué l’ambassadeur de Russie à Beyrouth.

Concernant, le plan russe pour le rapatriement des réfugiés syriens, il a déclaré : « Après tant de victoires militaires en Syrie, il est temps de passer à une nouvelle étape. La Russie a préconisé un plan de retour des réfugiés auquel certains pays sont opposés. Depuis sa présentation, des comités ont ouvert des canaux de communication entre les parties russe et libanaise. Mais en fin de compte, c’est Damas qui est le principal concerné. »

En mai, le Trésor américain a imposé de nouvelles sanctions contre le Hezbollah en visant l’un de ses financiers, Mohammad Ibrahim Bazzi, et son représentant en Iran, Abdallah Safi al-Din, ainsi que cinq entités basées en Belgique, en Gambie et au Liban.

Par la suite, les pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) ont sanctionné les hauts membres du Hezbollah, ainsi que cinq personnes, dont un Iranien, et quatre entreprises soupçonnées d’être en lien avec le mouvement du Hezbollah libanais. 

Pour en savoir plus : Voilà pourquoi l’Amérique en veut à l’Iran

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SOURCE: FRENCH PRESS TV