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Les USA à l’affût du gaz ukrainien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président ukrainien Petro Poroshenko (D) serre la main du conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton à Kiev, le 24 août 2018. ©AFP

Le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump a critiqué la dépendance de l’UE « aux sources d’énergie russes » et son soutien au projet de gazoduc Nord Stream 2.

John Bolton n’a pas exclu que les sociétés énergétiques américaines s’intéressent à l’exploration et à la production de gaz naturel en Ukraine, selon le site internet ukrainien Ukrinform.

Il a également déclaré que le développement du secteur énergétique en Ukraine permet à Kiev de produire du gaz en quantité « suffisante » pour satisfaire « ses propres besoins domestiques en gaz naturel ».

John Bolton s’est rendu le 24 août en Ukraine pour rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko, le Premier ministre Volodymyr Groysman et d’autres responsables ukrainiens, et assister au défilé militaire qui a marqué le 27e anniversaire de l’indépendance du pays.

Bolton a critiqué l’UE pour sa dépendance aux sources d’énergie russes et pour le soutien qu’elle apporte au gazoduc Nord Stream 2. « Il ne s’agit pas seulement de l’importance économique d’être fortement tributaire de la Russie pour l’approvisionnement en gaz naturel et en pétrole, mais aussi de son importance stratégique », a-t-il déclaré à l’issue de sa rencontre avec le président Petro Porochenko.

Selon Bolton, l’UE et l’Ukraine ont plusieurs solutions pour réduire leur dépendance au gaz russe : acheter du carburant en provenance d’Israël ou importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis.

Washington et Bruxelles se sont à plusieurs reprises déclarés préoccupés par le fait que, après la mise en service du Nord Stream 2, la Russie pourrait ne pas utiliser l’oléoduc pour le transit du gaz vers l’Europe.

Nord Stream 2 AG a signé un accord portant sur le financement du projet gazoduc Nord Stream 2 avec ENGIE, OMV, Shell, Uniper et Wintershall.

Le projet Nord Stream 2, estimé à ce jour à 9,5 milliards d’euros, prévoit la construction de deux conduites, depuis le littoral russe jusqu’à l’Allemagne en passant par le fond de la Baltique. Sa capacité totale sera de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an et il sera situé non loin du Nord Stream.

Chaque entreprise partenaire européenne s’engagera à hauteur de 950 millions d’euros. Gazprom reste l’unique actionnaire de la société Nord Stream 2 AG, chargée du projet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV