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Syrie : Israël doute que la Russie puisse accéder à ses requêtes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat israélien marche sur un char de combat Merkava, au Golan occupé, le 8 août 2018. ©AFP

Un ancien responsable israélien a déclaré que l’Iran devrait se retirer du territoire syrien.

Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad, a accordé, le lundi 13 août, une interview exclusive au journal en ligne saoudien Elaph, à propos des relations diplomatiques entre Israël et les pays riverains du golfe Persique et des tensions opposant l’Iran et le Hezbollah à Israël.

« Israël ferait mieux de ne pas recourir à l’option militaire, mais d’opter pour des pressions économiques surtout vis-à-vis du Liban, sur le modèle de ce qui a été envisagé pour l’Iran », a déclaré Tamir Pardo lors de son interview qui a été reproduite par le site web israélien Arutz Sheva.

Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad à la faculté de droit de l’Université Harvard, le 3 mai 2016. ©Getty Images

Il a ajouté que l’Iran devrait se retirer du territoire syrien, mais a, en même temps, mis en cause la capacité de la Russie à assurer la sécurité d’Israël.

L’ancien chef du Mossad a réaffirmé que le dossier palestinien bloquait le développement de relations entre Israël et les pays du golfe Persique, car ces derniers veulent soutenir les Palestiniens.

« J’ai rencontré plusieurs dirigeants et responsables des services de sécurité arabes et j’ai vu des citoyens arabes qui étaient fiers de leur pays », a-t-il ajouté.

Selon Arutz Sheva, « cette interview de Tamir Pardo est la plus récente du genre accordée par un responsable israélien à une source d’information saoudienne ».

Le site web israélien ajoute que le ministre des Affaires militaires Avigdor Lieberman a accordé une interview, au mois d’avril, à Elaph, dans laquelle il avait déclaré qu’Israël ne tolérerait jamais une attaque menée depuis l’Iran et qu’il pourrait facilement la contrer.

Avigdor Lieberman avait prétendu qu’Israël ne cherchait pas le conflit, mais qu’il ne tolérait pas la présence de l’Iran en Syrie.

Yisrael Katz, ministre israélien du Transport, a prétendu, au mois de février, dans un entretien avec Elaph, que si l’Iran continuait de menacer Israël ou s’il lançait une attaque contre Israël depuis le territoire syrien, Israël lui inculquerait une leçon qu’il ne sera pas prêt d’oublier.

Arutz Sheva réaffirme que toutes ces interviews accordées par un responsable israélien à un site web officiel saoudien témoignent d’un rapprochement entre Israël et l’Arabie saoudite.

Ce site web israélien avait récemment indiqué que le gouvernement saoudien cherchait à normaliser ses relations avec Israël via le plan de paix au Moyen-Orient parrainé par Donald Trump.

L’initiative de paix de Donald Trump vise à faire signer un accord ultime entre Israël et la Palestine pour faire reconnaître un État juif au monde arabe.

Un autre rapport fait part de la décision du roi Salmane d’Arabie saoudite de se retirer du pouvoir et de présenter son fils en tant que successeur.

« Dès que Mohammed ben Salmane accédera au trône, il aidera l’armée israélienne à agir contre le Hezbollah », a-t-on appris du même rapport.

Mohammed ben Salmane a récemment prétendu, lors d’un entretien téléphonique avec le président américain, que « les Israéliens avaient le droit de rester dans leur patrie ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV