La pacification de Deraa a permis à la Jordanie de rouvrir le point de passage de Nassib et l’autoroute stratégique M5, ce qui permet le rétablissement du commerce syro-jordanien. Mais il y a une partie qui s’en offusque : Israël.
Un membre des forces sécuritaires a été tué et six autres blessés le vendredi 10 août lors de l’explosion d’une voiture appartenant à la gendarmerie jordanienne.
Toujours est-il que les autorités jordaniennes refusent pour l’heure de voir dans cet « incident » une attaque terroriste, préférant parler d’une explosion provoquée par « inadvertance ». Devoir de réserve ou peur de provoquer Israël ?
Selon l’agence de presse ISNA qui cite un communiqué publié par le porte-parole de la gendarmerie jordanienne, les forces sécuritaires de la Jordanie ont lancé une enquête sur l’explosion d’une voiture de la gendarmerie qui a eu lieu aux alentours de la ville de Fuheis dans la province de Balqa, à l’ouest de la province d’Amman.
Un colonel de la gendarmerie a été tué lors de cette explosion qui a causé plusieurs blessés, dont quatre gendarmes et deux membres des forces de sécurité jordaniennes, précise le porte-parole de la gendarmerie.
Le ministre de l’Intérieur jordanien ainsi que des directeurs de la sécurité générale, de la gendarmerie et de la défense urbaine se sont rendus sur le lieu de l’explosion et une enquête a été lancée afin d’en découvrir les raisons, ajoute-t-il.
Une source sécuritaire jordanienne a déclaré vendredi à l’agence de presse turque Anadolu que les informations préliminaires ne permettaient pas de privilégier la piste d’un attentat.
À la mi-juillet, des sources jordaniennes avaient fait état du rétablissement depuis quelques jours de la stabilité sur le terrain et du calme à la frontière syrienne avec la Jordanie.
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