TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

Les sanctions anti-Iran rétablies par les USA mettent en péril le Moyen-Orient (Moscou)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 8 mai dernier, les États-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne le 14 juillet 2015.(Archives)

Selon Moscou les sanctions anti-iraniennes des USA sont dangereuses pour le Moyen-Orient. 

Lors de son point de presse hebdomadaire de jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova s’est exprimée en ces termes : « Quant au Plan global d’action conjoint, c’est-à-dire l’accord nucléaire signé à Vienne en 2015, les États-Unis ont pris des mesures contre la volonté de nombreux pays. »

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.(Archives)

« Le retrait des États-Unis du PGAC n’allait pas dans le sens des intérêts nationaux américains, mais un petit groupe à l’intérieur de ce pays a fait du lobbying pour mettre à exécution ce plan », a-t-elle dénoncé.

Et de poursuivre : « S’agissant du PGAC, nous avons annoncé à plusieurs reprises que la politique américaine était contre-productive et que Washington agissait contrairement à la volonté de nombreux pays. »

Elle a souligné que les décisions anti-iraniennes des États-Unis étaient extraterritoriales et qu’elles portaient préjudice à d’autres pays.

« Nous assistons à une violation du droit international et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité », a-t-elle expliqué, avant de rappeler : « Il va de soi que le retrait des États-Unis du PGAC n’était qu’un règlement de compte politique vis-à-vis de l’Iran. Les États-Unis cherchent à empêcher l’Iran de coopérer avec des partenaires étrangers, y compris les pays de l’UE. Mais après la signature de l’accord de Vienne, les entreprises européennes ont signé des protocoles de coopération avec Téhéran. »

Elle a réitéré que la Russie considérait comme illégales et contre-productives les sanctions anti-iraniennes rétablies par Washington.

« Nous respectons le PGAC. D’autres signataires y sont également fidèles et essaient de le préserver, car il appartient à la communauté internationale », a-t-elle argué.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV