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La zone de désescalade d'Idlib visée par les terroristes (Ministère russe de la Défense)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La zone de désescalade d'Idlib est toujours la cibles des attaques terroristes. ©Almasdarnews (Photo d'illustration)

Ces dernières 24 heures, les quartiers résidentiels dans la zone de désescalade à Idlib dans le nord syrien, étaient le théâtre des attaques répétées des terroristes, a déclaré dimanche le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Alexeï Tsygankov.

« Malgré un cessez-le-feu décrété dans la région, les attaques des groupes terroristes contre les quartiers résidentiels de la zone de désescalade à Idlib continuent. »

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse, Alexeï Tsygankov a fait remarquer que malgré les efforts visant à normaliser la situation, le Centre de coordination russo-irano-turc constate toujours des violations du cessez-le-feu de la part des terroristes opérant dans la zone de désescalade à Idlib, mais également dans la province de Lattaquié ou encore à Alep, surtout ces dernières 24 heures.

Tsygankov a ajouté que 90 Syriens, dont 46 enfants, ont reçu des soins médicaux de la part du personnel médical russe, toujours ces dernières 24 heures.

Il a souligné que le Centre de réconciliation russe a exhorté à plusieurs reprises les chefs des groupes terroristes de joindre le cessez-le-feu et contribuer au règlement des conflits dans les zones qu’ils contrôlent à présent.

Le mardi, l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie Alexander Lavrentiev a déclaré que Moscou était prêt à aider les opposants syriens, qui se sont rendus à l’armée syrienne, à éliminer les membres du groupe terroriste du front al-Nosra à Idlib.

Les délégations des États garants du cessez-le-feu en Syrie, à savoir l’Iran, la Russie et la Turquie, ainsi que les représentants du gouvernement syrien, des opposants qui se sont rendus à l’armée syrienne et de l’ONU ont participé au dixième round des pourparlers d’Astana, pour la paix en Syrie, la semaine dernière à Sotchi, en Russie.

La Syrie est en guerre depuis 2011. L’armée syrienne et les forces alliées luttent toujours contre de nombreux groupes terroristes actifs dans le pays. L’Iran, la Russie et la Turquie sont les trois pays garants du cessez-le-feu en Syrie.

La zone de désescalade dans la province syrienne d’Idlib présente certaines difficultés en raison notamment de la présence du groupe terroriste du Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham). Des opérations militaires sont en cours en vue d’enrayer leurs activités.

Moscou, Ankara et Téhéran se sont mis d’accord en mai 2017 à Astana, au Kazakhstan, pour créer quatre zones de désescalade sur le territoire syrien : au nord de la ville de Homs, dans la Ghouta orientale (près de Damas), à la frontière entre la Syrie et la Jordanie et dans le nord de la province d’Idlib.

Réagissant aux évolutions syriennes à Idlib et soucieuse d’aider la Syrie dans sa lutte anti-terroriste qui est bénéfique non seulement pour les Syriens, mais aussi pour le monde entier, la Chine s’est dite prête à aider l’armée syrienne dans sa prochaine bataille dans le sud-ouest d’Idlib, a déclaré l’ambassadeur chinois en Syrie, Qi Qianjin, à Al-Watan cette semaine.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV