La stratégie syrienne à Idlib est la même que celle pour laquelle a opté l’armée syrienne depuis le début de la guerre et qui s’appuie sur la patience puis sur une coordination parfaite avec les deux alliés russe et iranien.
C’est une stratégie qui a porté ses fruits et qui a permis la récupération des frontières et des points de passage frontaliers à l’est, à l’ouest, au nord et au sud du pays. À cela s’ajoute la reprise des frontières avec la Jordanie et l’Irak, travail qui est quasiment terminé, et il ne reste qu’à récupérer la frontière avec la Turquie. C’est cette frontière qui constitue depuis 2011 une véritable passoire à travers laquelle s’infiltrent des milliers de terroristes et des milliards de dollars d’armes lourdes et légères.
Sachant que les hautes sphères du pouvoir politique et militaire en Turquie ne cherchent pas une confrontation avec Assad ou la Russie, quelle pourrait être la réaction des Turcs à Idlib ?
Mikhail Gamandiy-Egorov partage son analyse sur cette question.
