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Dernière phase de l'opération de la coalition US pour occuper l'est de l'Euphrate

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base américaine "Al-Tanf" située sur les frontières syriennes avec l'Irak. ©Sputnik

À peine une semaine après leurs dernières frappes contre les villages récalcitrant de Deir ez-Zor qui se refusent de s'ouvrir à la présence des forces occidentales, le commandant-adjoint de l'opération "Inherent Resolve", répond présent. Le Britannique dit vouloir pousser ses forces aussi loin qu'il veut et qu'il n'attend voir ni l'armée syrienne ni les Russes sur son chemin. Ces propos interviennent alors même que les Kurdes de Syrie que les USA ont inclus dans la milice FDS ont repris la langue avec Assad et qu'une opération imminente contre Idlib n'est pas à écarter.

« La coalition dirigée par les États-Unis en Syrie ne s'attend pas à rencontrer les forces russes ou syriennes lors de la dernière phase de l'opération « Round Up » qui vise à reprendre le territoire restant à l'est de l'Euphrate de Daech », a déclaré Felix Gedney, commandant adjoint de l'opération Inherent Resolve, lors d’une conférence de presse.

« Non, nous ne nous attendons pas à rencontrer des forces russes ou syriennes », a déclaré M. Gedney aux journalistes mardi comme pour affirmer que l'armée syrienne et la Russie se tiendraient bien loin du "périmètre sécuritaire mis en place par les Américains autour de la base Al-Tanf située non loin d'Abou Kamal. « Nous sommes sûrs que les mécanismes de "déconfliction" que nous avons mis en place fonctionneront », a-renchéri le général qui a oublié en passant de souligner les six frappes aériennes de ces deux dernières semaines contre les villages d'Abou Kamal, toutes destinées à vaincre la résistance de la population et à étendre la présence des troupes occidentales. 

Felix Gedney, commandant adjoint de l'opération Inherent Resolve. ©Fort Hood Press Center

Gedney a indiqué que la planification de la dernière étape de l'opération « Round Up » est en cours et a pour objectif de "libérer les dernières poches laissées par Daech dans la région de Hajin" de la ville d'Abou Kamal, dans la province de Deir ez-Zor. Il s'agit donc pour l'OTAN de faire ne sorte que ses forces et leurs supplétifs juxtaposent les positions de l'armée syrienne et de leurs alliés de la Résistance.

Plus loin dans ses propos, le Britannique a dévoilé la finalité de cette dernière étape des opérations de l'OTAN : il s'agit de reprendre totalement le contrôle de l'est de l'Euphrate, après quoi "la coalition devra soutenir les efforts de stabilisation pour assurer une défaite durable de Daech dans la région". Le but est clair : les États-Unis et l'OTAN s'apprêtent à occuper l'Est de l'Euphrate. 

Gedney a souligné que « la coalition s'attend à un combat difficile dans la dernière phase de l'opération parce que les terroristes de Daech se sont rassemblés dans une zone densément peuplée, qui est la dernière zone qu'ils contrôlent actuellement ». Ce qui veut dire au clair que les contingents occidentaux n'hésiteraient pas à frapper sauvagement et au nom de la lutte contre Daech dont les effectifs sont toujours formés à al-Tanf, les villages de Deir ez-Zor et au besoin, l'armée syrienne et ses alliés russes et de la Résistance. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV