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Les missiles du Hezbollah peuvent viser le territoire israélien tout entier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les missiles du Hezbollah peuvent atteindre n'importe quel point en Israël. (Illustration)

Le site d’information libanais Al-Ahed, citant les médias israéliens, a écrit qu’en cas de guerre, « les missiles du Hezbollah sont capables de viser la Palestine occupée dans son entièreté ». Il a précisé que la guerre avec le Hezbollah est susceptible d’amener les appareils militaires israéliens à institutionnaliser l’apartheid.

Il y a quelques semaines, l’armée israélienne a présenté au cabinet de sécurité une liste de scénarios possibles pour la guerre à la frontière nord et de ses conséquences intérieures, a révélé le journal israélien Haaretz.

Les officiers israéliens ont publié les estimations des dégâts dans le cas d’un bref affrontement avec le Hezbollah au Liban. Que se passerait-il si cela devait durer environ 10 jours, où même un peu plus longue, comme une durée moyenne d’environ trois semaines, ou encore plus d’un mois ?

Haaretz ajoute que la communauté du renseignement israélien pense toujours que la probabilité d’une guerre, lancée par le Hezbollah ou l’Iran, est faible.

Selon diverses informations parues ces dernières années, le Hezbollah aurait entre 120.000 et 130.000 missiles et roquettes de courte et moyenne portée; 90 % de ces projectiles peuvent parcourir une distance de 45 km, ce qui signifie qu’elles pourraient atteindre Haïfa. La plupart d’entre eux peuvent transporter des ogives allant jusqu’à 10 kg, estime le journal israélien.

Les scénarios partagés avec le cabinet israélien comprenaient une estimation du nombre de roquettes qui seraient tirées chaque jour, du pourcentage d’entre elles qui seraient interceptées, du nombre de roquettes tirées sur des terres aussi bien couvertes qu’à ciel ouvert et aussi des estimations des dommages.

« Si une guerre éclate dans le nord, l’armée israélienne prévoit d’évacuer des centaines de milliers de personnes, qui vivent à portée des missiles, vers d’autres régions d’Israël », ajoute le journal.  

Comme l’a rapporté Haaretz, il y a un an et demi, le plan prévoit l’évacuation complète des villes les plus proches de la frontière, à l’exception du personnel d’urgence, qui impliquerait l’évacuation de 78.000 personnes de 50 villes jusqu’à 4 kilomètres de la frontière.

Mais en cas de guerre, selon Haaretz, Israël devra faire face à un autre danger, celui de la poursuite de l’extraction du gaz naturel des fonds marins méditerranéens.

Très probablement, les procédures seraient suspendues par crainte de dommage irrémédiable, alors que la guerre pourrait durer quelques années.

Par conséquent, en cas de guerre, la plate-forme serait certainement fermée et la compagnie électrique et le ministère de l’Énergie devront simplement gérer la « demande de l’énergie » - ce qui pourra provoquer des coupures d’électricité dans divers points d’Israël.

Le Home Front Command et le National Emergency Authority (également connu sous l’acronyme de « Rachel ») ont mis 50 systèmes à la disposition des institutions d’apartheid israélien. Ces systèmes comprennent l’énergie et le transport.

Toutefois, un point reste ambigu dans ce rapport de l’armée israélienne : quelles seront les attentes de l’opinion publique israélienne en cas de déclenchement d’une grande crise dans le nord ?

En cas de guerre avec le Hezbollah, des centaines de milliers de roquettes pourraient être tirées du Liban-Sud et un bon nombre d’entre elles risqueraient de ne pas pouvoir être interceptées par la défense anti-aérienne israélienne. Le nord et le centre d’Israël seront donc lourdement endommagés.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV