En dénonçant la loi définissant Israël comme « l’État-nation du peuple juif », le président du Parlement libanais a demandé l’Union des Parlements islamiques de se réunir en urgence
Nabil Berri, président du Parlement libanais, a demandé dans un communiqué de mettre à l’ordre du jour de la réunion extraordinaire de cette instance l’examen de la loi adoptée par la Knesset, qui définit Israël comme « l’État-nation du peuple juif ».
Hier, jeudi 19 juillet, le Parlement israélien a adopté une loi controversée définissant Israël comme « l’État-nation du peuple juif » avec Qods comme capitale.
En vertu de cette loi, l’hébreu devient la seule langue officielle d’Israël.
Le président du Parlement libanais a considéré cette loi comme un nouveau chapitre de l’agression de Tel-Aviv contre la Palestine et une violation du droit au retour des Palestiniens, qui souhaitent former un État indépendant avec Qods comme capitale.
Berri a également qualifié cette loi de contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en 1948, à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, adoptée en 1965 par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 2106, et à toutes les résolutions mondiales concernant la Palestine.
« Cette loi a ouvert la voie à la mise en œuvre du plan consistant à déplacer plus d’un million et demi de citoyens arabes palestiniens, ainsi qu’à la judaïsation et à l’anéantissement de l’identité, de la langue, de la culture et du patrimoine arabes », a-t-il précisé.
Il a appelé la communauté internationale et l’Union des Parlements islamiques à assumer leur responsabilité face à l’adoption de cette loi.
Berri a demandé aux différents groupes palestiniens de s’unir face aux agressions racistes commises par Tel-Aviv.
Il a souligné que l’adoption de la récente loi a été rendue possible par l’apathie des pays arabes.