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Syrie : un chef de "l’opposition" expulsé d’al-Bab

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’entrée de la ville d’al-Bab, dans le nord de la Syrie. (Photo d’archives)

Le chef de la haute délégation de "l’opposition syrienne" a été expulsé de la ville d’al-Bab, dans le nord de la Syrie.

L’édition arabophone de la chaîne de télévision Russia Today a rapporté, ce mercredi 18 juillet, que les "opposants syriens" opérant dans la ville d’al-Bab avaient expulsé Nasser al-Hariri, chef de la haute délégation de "l’opposition", en raison de ses positions quant à la mise en place d’une commission constitutionnelle.

« Nasser al-Hariri est pour la mise en place d’une commission constitutionnelle qui est en effet un fruit de la Conférence de Sotchi et qui vise à présenter le gouvernement syrien sous un jour légitime et légal », ont annoncé les "opposants" dans un communiqué.

Ils ont ensuite annoncé leur décision de remplacer Nasser al-Hariri, sous la supervision d’Ankara, par une « personnalité révolutionnaire ».

Le communiqué qualifie Nasser al-Hariri de personnalité « suspecte ».

Les "opposants" se sont dits mécontents de la présence de Nasser al-Hariri à al-Bab, sous les auspices de groupes de « mauvaise réputation », et aussi quant à la marginalisation des groupes « révolutionnaires » dans cette ville du Nord syrien.

Des enregistrements vidéo et des images ont été publiés par les sources locales, sur lesquels on voit comment Nasser al-Hariri et la délégation qui l’accompagnait ont été expulsés dès leur arrivée à al-Bab. Les vidéos montrent des dizaines d’habitants d’al-Bab se réunir devant le bâtiment du Conseil local, en signe de protestation contre l’arrivée d’al-Hariri.

Par ailleurs, un nouveau convoi militaire turc est arrivé dans la banlieue d’Idlib. Le convoi comprend des véhicules, des équipements logistiques et des denrées alimentaires destinés aux soldats turcs qui sont déployés dans les banlieues de Hama et d’Idlib.

Il a déjà traversé la banlieue nord d’Idlib et se dirige vers la route reliant Damas à Alep, dans la banlieue sud d’Idlib.

Les militaires turcs sont déployés dans 12 zones dites « de supervision », qui ont été mises en place dans le cadre des accords sur la création de zones de désescalade en Syrie. Ces zones de supervision se trouvent dans les périphéries d’Alep, d’Idlib, de Hama et de Lattaquié.

L’armée turque a lancé, en août 2016, l’opération militaire « Bouclier de l’Euphrate », dans le nord de la Syrie, en coopération avec plusieurs groupes armés, dont et surtout l’Armée syrienne libre (ASL). Cette intervention militaire a été, à maintes reprises, dénoncée par les autorités du gouvernement syrien comme étant une violation de sa souveraineté.     

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SOURCE: FRENCH PRESS TV