Le groupe terroriste Front al-Nosra recrute des résidus de Daech à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.
Loin d’aboutir à une éradication des cellules dormantes de Daech, la campagne lancée par le Front al-Nosra à Idlib, chef-lieu de la province homonyme syrienne, vise apparemment à rameuter les résidus de ce groupe terroriste dans le sens des intérêts de la Turquie et d’autres États qui ont toujours soutenu les terroristes.
Selon la chaîne, Russia Today citant des sources proches des insurgés, la coalition Hayat Tahrir al-Cham, coalition de groupes terroristes réunis autour du Front al-Nosra, prétend vouloir éradiquer les cellules dormantes de Daech ; ce qui n’est pas vrai. « En réalité, le Front al-Nosra transfère ces terroristes vers d’autres lieux afin de pouvoir les utiliser dans de futures missions contre le gouvernement syrien », ajoutent les mêmes sources.
À ce sujet, le journal syrien Al-Watan a écrit que certains éléments de Daech, dont des chefs terroristes, avaient été transférés en Turquie, avant d’être livrés à l’armée américaine qui devrait leur confier de nouvelles missions.
Ces terroristes auraient été transférés vers des bases à l’extérieur de la Syrie, au Sinaï, en Libye, en Afghanistan ou ailleurs, ajoute le journal.
Parmi les daechistes, se trouvent pourtant des terroristes qui n’acceptent pas facilement de coopérer avec al-Nosra et de quitter la Syrie. Il arrive donc à ces derniers, des terroristes étrangers pour la plupart, de se livrer à des attentats à la bombe contre les nosratistes.
Le journal Al-Watan ajoute aussi que la ville d’Idlib et ses banlieues ont été ces derniers temps le théâtre d’attentats menés par les paramilitaires inconnus, dont un attentat à la bombe survenu dimanche.