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Au lendemain de l'avertissement du président iranien, les cours de brut ont grimpé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo, prise le 21 août 2013, montre un puits de pétrole près de Tioga, au Dakota du Nord. ©AFP

Le pétrole Brent a progressé, le mercredi 4 juillet, en raison des tensions au Moyen-Orient et d’une baisse des stocks de pétrole brut des États-Unis pour la deuxième semaine consécutive, causée par une panne dans une usine canadienne.  

Le prix s’approchait de plus de 78 dollars le baril après que le président iranien Hassan Rohani s’est dit prêt, le mardi 3 juillet, à empêcher les exportations de brut régionales si les ventes de pétrole iraniennes étaient interdites par les États-Unis.

Le pétrole Brent a connu aujourd’hui une hausse de six cents, atteignant 77 dollars 82 cents. Le brut américain a progressé de 46 cents, frôlant les 74 dollars 60 cents. Le pétrole West Texas Intermediate a atteint, le mardi 3 juillet, le prix le plus élevé depuis novembre 2014, c’est-à-dire 75 dollars 27 cents.

Les sanctions américaines imminentes sur les exportations de pétrole brut iranien, la situation tendue en Libye et des dysfonctionnements imprévus de pipelines au Nigeria ont assombri les perspectives d’approvisionnement malgré l’augmentation de la production par certains pays membres de l’OPEP.

Selon l’American Petroleum Institute (API), « les réserves de brut des États-Unis ont baissé de 4,5 millions de barils pour atteindre les 416,9 millions de barils pendant la dernière semaine du mois de juin ».

L’administration américaine a décidé d’éliminer le pétrole iranien du marché international et demandé à tous les pays de cesser d’acheter du brut iranien.

Pour pallier l’absence du brut iranien, l’OPEP est parvenue à un accord avec la Russie et d’autres exportateurs non membres sur l’augmentation de leurs productions à compter du mois en cours. Or, l’Iran a mis en garde contre cette initiative, soulignant qu’il ne permettrait à personne de lui voler son quota.

Le lundi 2 juillet, le premier vice-président iranien Eshaq Jahangiri a déclaré que le pays envisageait d’exporter son pétrole via le secteur privé afin de contrecarrer les prochaines sanctions américaines, qui visent principalement à réduire les revenus de la République islamique d’Iran en bloquant ses exportations de pétrole brut.

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a déclaré le samedi 30 juin qu’un important projet de raffinerie que le pays a mis en service jeudi l’immuniserait contre les sanctions américaines.

Zanganeh avait affirmé que la République islamique d’Iran n’avait aucune préoccupation majeure concernant les sanctions après l’inauguration de la deuxième phase de la raffinerie de Gulf Star, soulignant que le projet montrait que les pressions extérieures ne fonctionneraient pas sur l’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV