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"Nasrallah a raison. Nous avons échoué en Syrie"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’avancée de l’armée syrienne dans le sud du pays près des hauteurs du Golan occupé inquiète Israël. (Photo d’archives)

Un analyste israélien confirme les propos du secrétaire général du Hezbollah sur la victoire imminente de l’armée syrienne et ses alliés dans le Sud syrien, qui équivaut à une défaite pour Israël.

Ehud Yaari, commentateur de la 2e chaîne de la télévision israélienne a réagi au discours du vendredi 29 juin de Seyyed Hassan Nasrallah.

Concernant les évolutions dans le sud de la Syrie, le secrétaire général du Hezbollah a précisé que d’après ce que disent les médias, les groupes armés soutenus par les États-Unis et Israël ont essuyé de lourdes défaites. « Ils ont échoué à Deraa et à Quneitra. Ils n’ont d’autre choix que de se réconcilier avec Damas », a-t-il poursuivi.

« Je vous dis clairement que la victoire de l’armée syrienne contre les groupes armés dans le Sud syrien est également une victoire contre Israël », a déclaré M. Yaari.

« Les événements en Syrie depuis le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire et les menaces de sanctions contre les acheteurs de pétrole iranien s’inscrivent tous dans le cadre du deal du siècle proposé par Washington, dont l’objectif est d’en finir avec la cause palestinienne », a averti Seyyed Hassan Nasrallah.

L’armée syrienne a lancé une opération dans le Sud et a réussi à reprendre plusieurs régions dans le Rif de Deraa au cours des derniers jours.

Certaines régions ont été libérées dans le cadre du plan de réconciliation nationale et d’autres par de combats violents contre les terroristes.

La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé qu’ils n’accorderaient plus leur soutien aux groupes armés actifs dans le Sud syrien. Du point de vue militaire, cela signifie que Washington n’a plus la force d’intervenir militairement dans cette région. Les autorités américaines sont également arrivées à cette conclusion que les groupes armés qu’ils soutiennent n’ont point la possibilité de réaliser les plans de Washington en Syrie. Cela dit, les États-Unis et leurs alliés arabes et occidentaux se trouvent dans une impasse qui n’a aucune porte de sortie militaire, mais les Américains et leurs alliés espèrent encore pouvoir empêcher que l’on trouve une solution politique à la crise syrienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV