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Des milliers de terroristes rejoignent les rangs de l’armée syrienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des éléments de l'Armée syrienne libre (ASL). ©AFP

Des milliers de terroristes opérant dans le sud de la Syrie, à Deraa, prévoient de se rendre à l’armée syrienne, ouvrant ainsi la voie aux autres groupes terroristes pour rallier le processus de réconciliation avec le gouvernement syrien. 

25.000 éléments du groupe connu sous le nom de Tajammu al-Wiyat al-Omari ou les Brigades Omari ont décidé de rejoindre l’armée syrienne pour combattre, le Front al-Nosra, aux côtés des forces gouvernementales syriennes, a annoncé le reporter de la chaîne Al-Mayadeen.

Les membres de Shabab al-Sunna (Jeunes sunnites) qui se sont déployés à Busra al-Cham et dont le nombre dépasse 6.000, les éléments de Jaïch al-Sura (armée de la révolution) se trouvant entre Muzayrib et Nassib dans le Sud, les hommes de Jaïch al-Achayer (armée des tribus) déployés à la frontière avec la Jordanie ainsi que les éléments des brigades du 8 mars et de Hamza, opérant dans la banlieue ouest de Deraa, ont décidé de lutter, aux côtés de l’armée syrienne, contre le Front al-Nosra. Leur nombre total est estimé à 25.000, selon Al-Mayadeen.

La décision a été prise après l’avancée fulgurante de l’armée syrienne et ses alliés dans le sud de la Syrie.

Un premier groupe des éléments de l’Armée syrienne libre (ASL), proche de l’opposition, a rejoint l’armée régulière syrienne, ont annoncé, le samedi 23 juin, les médias syriens. Le commandant de ce groupe a promis que ses forces se battent contre les terroristes du Front al-Nosra et de Daech aux côtés des soldats de l’armée syrienne dans le sud de la Syrie, selon les mêmes sources.

Vendredi, l’armée syrienne a réussi à libérer deux villages au nord-ouest de la province de Soueïda.

Le gouvernement syrien a lancé un ultimatum aux groupes armés et terroristes, dont le Front al-Nosra, pour qu’ils choisissent entre « céder ou combattre ». La plupart desdits groupes opèrent dans les villes de Deraa et de Soueïda.

 

Les villes de Quneitra et de Deraa étaient, avant qu’elles ne soient investies par ces groupes terroristes, des zones sous contrôle de la Chambre d’opération MOC (Military Operation Center, NDLR), qui a été formée par les États-Unis en Jordanie et qui regroupe la France, la Grande-Bretagne, la Jordanie et Israël pour gérer les conflits dans le sud de la Syrie) et proches des services de renseignement américain, saoudien et émirati.

Tous les plans et toutes les aides financières et en armement, apportés à ces groupes par les pays du bassin du golfe Persique et les pays occidentaux, ont échoué. Les victoires accumulées l’une après l’autre par l’armée syrienne dans le sud de la Syrie ont brisé la ceinture sécuritaire qu’Israël croyait créer en utilisant les terroristes.

Les groupes terroristes ont déduit, en fait, que la guerre n’aurait pas de résultat et qu’ils devaient, plutôt, opter pour la réconciliation pour se débarrasser de la crise. C’est justement la voie qu’ont choisie les Brigades Omari et qui encourage les autres groupes à se rapprocher du gouvernement syrien.

Peu à peu le gouvernement syrien étendra sa souveraineté sur l’ensemble de ces régions.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV