Aidée par certains pays réactionnaires arabes comme les Émirats arabes unis et une proposition alléchante, l’Arabie saoudite planifie de séduire les dirigeants du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas pour les convaincre d’accepter le deal du siècle et de reconnaître Israël !
Certaines informations font état de la mise en œuvre des projets de développement dans la bande de Gaza et plus précisément à Rafah dont les dépenses pourraient être assumées par un certain nombre d’émirs du bassin du golfe Persique, à cette condition que le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas accorde son feu vert au deal du siècle.
Le journal Raï al-Youm a souligné que les ennemis du peuple palestinien cherchaient à séparer Gaza de la Cisjordanie et veut joindre cette enclave palestinienne à l’Égypte et annexer la Cisjordanie à la Jordanie.
Jared Kushner, gendre et proche conseiller du président américain, Donald Trump et l’émissaire spécial des États-Unis, Jason Greenblatt, sont en mission au Moyen-Orient. Ils avaient rencontré, le mardi 19 juin à Amman, le roi Abdallah II de Jordanie. Ils sont également rencontrés, hier mercredi à Riyad, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.
Leur tournée doit également les conduire dans les territoires occupés de la Palestine, au Qatar et en Égypte.
Ils cherchent à convaincre les dirigeants des pays susdits d’accepter le deal du siècle.
L’Égypte jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de l’accord du siècle. Le Caire travaillera pour l’amélioration des moyens de subsistance de deux millions d’habitants de Gaza, la construction d’un port et d’un aéroport dans la région de Rafah, ainsi que la construction de grandes centrales éclectiques et de traitement de l’eau.
Instrumentalisant de graves problèmes qu’ils ont créés eux-mêmes pour les habitants de Gaza, les alliés d’Israël sont chargés de forcer les Gazaouis à reconnaître Israël. Cette conspiration tripartite tramée par Kushner, Greenblatt et Netanyahu vise à séparer complètement Gaza de la Cisjordanie pour résoudre prétendument les problèmes de ses habitants, régler ses revendications et répondre à ses besoins de première nécessité tels que l’eau, l’électricité et la liberté de circulation après des années de persécution, surtout ces jours-ci où une catastrophe humanitaire qui est le résultat de la pénurie de l’électricité, de l’eau, des médicaments et de la nourriture fait surface.
L’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis font partie de principaux bailleurs de fonds de ce projet et ils se sont engagés à en assumer les dépenses visant à construire des infrastructures vitales dans la bande de Gaza.
« Selon certains rapports, Kushner et Greenblatt ont arraché les avals d’Abou Dhabi et de Riyad pour payer un milliard de dollars à cette fin. Selon certaines informations, le Qatar a aussi été ajouté à la liste des bailleurs de fonds du projet en question. La tournée moyen-orientale des représentants américains se focalise sur deux objectifs. Primo : pousser le Qatar à assumer une partie des dépenses de ce projet, secundo : faire pression sur le Hamas pour qu’il accorde son feu vert au deal du siècle. Si le Qatar ne se soumet pas à ces exigences, il devrait en supporter les conséquences, comme le changement du régime », précise le journal.
Selon Raï al-Youm, les États arabes du littoral du golfe Persique n’ont aucun problème pour fournir des ressources financières pour le projet, car un pays qui a offert en deux jours 500 milliards de dollars à Trump et qui lui a déroulé le tapis rouge n’aura aucun problème pour payer un milliard de dollars.
En échange de la construction du port, de l’aéroport de la production d’énergie centrale et du traitement de l’eau, les Palestiniens seront dépossédés de tout ce qu’ils ont : Gaza sera annexée à l’Égypte comme cela était le cas avant 1967 idem pour la Cisjordanie qui devrait être annexée à la Jordanie, et ce, dans le cadre d’un état fédéral et confédéral et cela passera, toutefois, par la disparition totale de la Palestine.
La ville de Qods sera reconnue comme capitale d’Israël et la décision américaine va dans ce même sens et aucun des réfugiés palestiniens à part une petite communauté au Liban n’aura le droit de retour dans la zone « A » de la Cisjordanie.
Selon le journal, en vertu de ce plan américano-israélien il n’existe aucun espoir pour qu’un État indépendant palestinien voie le jour.
Les Palestiniens ont besoin d’eau, d’électricité, de port et d’aéroport, mais il faudrait faire attention, car en échange de ces évolutions, ils devraient renoncer à leurs droits légitimes de retourner dans leur terre ancestrale et à leurs droits de s’autodéterminer. Les conspirateurs devraient savoir que la Palestine n’est pas à vendre. La Palestine vaut plus que ça, et sa nation résistante ne sera pas trompée par les sommes proposés des émirs du golfe Persique et elle ne reculera jamais d’un iota de ses revendications.... et tout s’éclaircira au fil du temps.
Les analystes estiment que les Israéliens ont compris que la poursuite du blocus de Gaza a eu comme conséquence une « explosion ». Les inquiétudes se sont intensifiées depuis les manifestations de la « Marche du grand retour » qui reflète la volonté du peuple palestinien. En effet plus de 130 Palestiniens ont été tués sous les balles des tireurs d’élite israéliens au cours des manifestations de la « Marche du grand retour » ce qui montre qu’ils n’ont pas courbé l’échine devant le régime israélien. Mais ces actes criminels ont eu un résultat inverse et ont dévoilé l’image criminelle d’Israël au monde entier.