Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que son pays était prêt à adopter la série de mesures visant à protéger les entreprises européennes en Iran après le retrait des États-Unis du PGAC.
« En tout cas, nous continuerons d’adhérer à l’accord nucléaire avec l’Iran et nous apporterons également notre soutien aux efforts déployés par l’UE à ce propos », a assuré Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
« Ainsi, le retrait de Washington du Plan global d’action conjoint (PGAC) n’affectera en rien les intérêts des entreprises européennes en Iran », a ajouté Alexandre Grouchko.
Plus tôt, début mai, Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances, avait appelé les pays européens à accentuer la pression sur l’administration Trump en ce qui concerne l’accord nucléaire et à ne pas agir comme des séides de Washington.
Le 8 mai dernier, Trump a annoncé que Washington sortirait de l’accord nucléaire, une décision qui a suscité un grand tollé international, notamment parmi les autres signataires de cet accord.
En réaction, une série de mesures visant à protéger les entreprises européennes en Iran contre les sanctions américaines ont été mises au point par l’UE.