Le président de la Commission européenne a demandé à l’Europe d’opter pour une prise de position ferme envers les relations commerciales avec les États-Unis.
Jean-Claude Juncker a affirmé que le récent sommet du G7 avait montré que l'idée de "America first" s'était transformée en une Amérique isolée.
Avec la montée des discussions sur la politique migratoire au sein de l’UE, Jean-Claude Juncker s’est opposé à l’expulsion des réfugiés et appelé à un comportement humain envers les migrants.
Le président de la Commission européenne participera le mardi 19 juin à une réunion coprésidée par Emmanuel Macron, président français et Angela Merkel, chancelière allemande. Il s'agit d'un prélude à la réunion de l’UE portant sur la politique migratoire, une réforme de l'Union européenne et de la zone euro.
« La proximité entre l’Allemagne et la France est une nécessité, mais il existe dans cette Union 26 autres membres. La réforme de l’UE a besoin d’une base plus large que l’accord entre Merkel et Macron », a-t-il fait savoir.
« L'Union européenne ne progressera que si l'on parvient dans les questions spécifiques de notre politique étrangère à une unanimité. L'accord de Lisbonne en est un exemple », a poursuivi Juncker.