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Syrie: le sort des combats serait déterminé manu militari

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Échange de tir entre la Syrie et Israël le 9 et 10 mai 2018. ©Reuters

Environ 40 000 forces syriennes se préparent aux opérations militaires sur le front du sud; « opérations imminentes » selon certains médias.

Dans un récent article, le journal Rai al-Youm s’attarde sur la situation prévalant dans le sud syrien :

« Sur le plan militaire, la situation sur le front du sud est telle qu’il faudrait prendre une décision, surtout que les concertations établies par la Russie n’ont mené à rien, à cause des revendications imposées par les États-Unis et Israël. »

Selon Rai al-Youm, des milieux militaires en Syrie parlent d’ores et déjà d’une opération menée par l’armée syrienne, sans besoin de s’entendre avec d’autres parties.

« Il n’y a pour l’instant aucun signe de la participation des forces alliées de l’armée syrienne aux éventuelles batailles au sud », précise le journal, ajoutant que l’armée syrienne a déjà commencé les préparatifs nécessaires pour le lancement de l’opération dans le Sud.

Plus de 40 000 effectifs militaires se sont préparés à participer aux opérations à Deraa et dans sa banlieue, ainsi que dans la banlieue nord de Soueïda et Quneitra, jusqu’à la ligne de la trêve sur les frontières avec la Palestine occupée, ajoute l’article.

L’armée syrienne serait donc capable à elle seule de déterminer la fin du conflit. Elle s’est même préparée à affronter une éventuelle intervention militaire israélienne, des équipements de batteries de défense balistiques ayant été déployés le long de la ligne du front de confrontation avec Israël.

L’auteur de l'article estime toutefois probable que la Syrie ait préparé avec ses alliés un scénario pour affronter d’éventuels raids aériens américains contre les forces déployées au sud.

Alors que les Américains ont mis en garde -comme ils le disent- le gouvernement syrien contre toute opération militaire dans le Sud, dans l’optique du gouvernement syrien, toute entente sur le front du sud exigerait que les forces américaines et leurs alliées se retirent d’al-Tanf, situé sur le triangle frontalier Syrie-Irak-Jordanie.

Par ailleurs, le fait que l’armée syrienne se trouve dans une position de force sur le plan militaire pour lancer une éventuelle opération militaire d’envergure au sud pourrait conduire la Jordanie à redynamiser les négociations censées éviter l’escalade de tensions près de ses frontières, ajoute l’article.

« En fait, toutes les parties auraient maintenant compris que désormais le sort des conflits serait déterminé manu militari », précise l’article.

Même les groupes armés opérant dans le sud syrien auraient compris que la guerre sur le front du sud serait proche.  

Dans un poste sur Telegram, le commandant d’Alwiya al-Furqan (les Brigades du Critère), Mohammed Majed al-Khatib, a écrit que la réunion tripartite russo-américano-britannique sur le sud syrien a révélé de sérieux différends. Le chef terroriste estime probable que le gouvernement syrien passe immédiatement à l’acte pour lancer les opérations militaires sur le front du sud, ajoute l’article.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV