Invité par son homologue chinois Xi Jinping à participer au 18e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, le président iranien Hassan Rohani est arrivé à Qingdao, ville côtière chinoise.
La visite du président iranien intervient après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015. Même si la question du nucléaire iranien ne figurait pas à l’ordre du jour, M. Rohani l’a évoqué avec ses homologues chinois et russe. Depuis le retrait US, Pékin, grand consommateur de pétrole iranien, a appelé à sauver l’accord.
À en croire un expert des questions moyen-orientales à l’Université de diplomatie de Pékin cité par l’AFP, « si Téhéran obtient l’assurance que la Chine et la Russie peuvent résister à la pression des sanctions américaines et continuer à faire des affaires avec l’Iran, alors Téhéran cherchera à maintenir l’accord. Sinon, il deviendra dénué de sens ».
En profitant du retrait des sociétés européennes menacées de sanctions par les USA, comme les français Total et PSA, les entreprises chinoises pourraient renforcer leurs activités en Iran.
Bernard Cornut, géopolitologue, et Mary-Françoise Renard, économiste et spécialiste de la Chine, s’expriment sur le sujet.