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Syrie : les USA expulsent les Kurdes de Manbij

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces des YPG en Syrie. ©Kurdish Daily News

Les Unités de protection du peuple (YPG) ont annoncé ce mardi 5 juin avoir retiré leurs forces de Manbij en Syrie.

Les Unités de protection du peuple (YPG) disent avoir retiré leurs conseillers militaires de Manbij, ville syrienne du gouvernorat d’Alep, chef-lieu du district homonyme, située à environ 30 km à l’ouest de l’Euphrate, rapporte l’agence de presse Fars News.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a affirmé le lundi 4 juin que la Turquie avait réussi un progrès considérable dans les concertations avec la partie américaine au sujet de la situation des paramilitaires kurdes à Manbij.

Après une rencontre avec le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a affirmé qu’un accord avait été trouvé lors de cette rencontre dans le sens du retrait des YPG de Manbij, et d’ajouter qu’Ankara s’attendait à ce que des pas importants soient prochainement franchis dans ce sens.

Le ministre turc a qualifié de très constructive la rencontre avec son homologue américain et précisé que la mise en application de la feuille de route turco-américaine pourrait marquer un tournant dans les relations entre les deux pays.

Le 3 juin, Çavusoglu avait affirmé que si la feuille de route sur laquelle s’étaient entendus la Turquie et les États-Unis au sujet de Manbij était mise à exécution, cette mesure aurait certes des impacts sur d’autres zones contrôlées par les Kurdes.

Il y a quelques jours de cela, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, s’est exprimé sur la feuille de route turco-américaine concernant Manbij.

« Nous voyons en Turquie un ennemi qui a commis une agression contre notre territoire. Ni la Turquie ni les États-Unis n’ont le droit de négocier sur une ville de Syrie », a souligné le chef de la diplomatie syrienne.

Il a réitéré la responsabilité du gouvernement syrien de s’évertuer à libérer le moindre recoin du territoire syrien suivant, bien évidemment, des priorités prédéfinies.

« Tout accord turco-américain ou franco-américain est condamné et considéré comme une atteinte à la souveraineté syrienne », a-t-il ajouté.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV