Le département à la Défense américain (Pentagone) confirme la poursuite de la présence américaine à al-Tanf dans le sud-est de la Syrie.
« Dans le cadre des accords sur la création d'une zone de désescalade dans la province de Deraa, les États-Unis maintiennent comme par le passé leur présence sur la base d’al-Tanf, à la frontière avec la Jordanie et l'Irak », a déclaré le Pentagone dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi 1er juin.
« À notre avis, toute tentative de changer ce processus est dangereuse », a souligné un porte-parole du Pentagone.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également affirmé que des terroristes affiliés à Daech avaient été repérés dans la région d’al-Tanf, située sur le triangle frontalier Syrie/Jordanie/Irak, et qui reste toujours sous le contrôle des États-Unis.
« De plus en plus de groupes terroristes affiliés à Daech s’accumulent dans la région syrienne d'al-Tanf, qui abrite une base militaire américaine », a annoncé le lundi 28 mai l’agence russe Sputnik, citant les propos de Sergueï Lavrov.
En allusion aux rapports selon lesquels les États-Unis offrent des entraînements militaires aux terroristes à al-Tanf, M. Lavrov a émis l’espoir que le retrait américain d’al-Tanf aurait lieu le plus rapidement possible.
Il a réitéré que la présence des terroristes à al-Tanf allait à l'encontre de l’accord conclu entre la Russie, les États-Unis et la Jordanie, sur la zone de désescalade dans le sud syrien.