Après avoir tenté de "judaïser" la ville de Qods, la prochaine étape du plan US en Syrie consiste à "judaïser" le Golan syrien qu'Israël occupe depuis plus de quarante ans. Mais ce projet est condamné d'avance. Pourquoi? Puisque l'axe de la Résistance ne permettra jamais que la Syrie soit morcelée et amputée de son "Golan", comme l'a encore confirmé, le vendredi 24 mai, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Autant donc de tenter de miner les composantes de l'axe, non seulement au Liban où le Hezbollah vient d'être à nouveau sanctionné mais aussi en Irak et ailleurs.
Deux instituts d’études américains viennent de publier des articles où ils mettent en garde contre le "danger" que représenterait à leurs yeux le Hezbollah d'Irak. Les deux instituts parlent de ce qu'ils qualifient de "danger d'extension des activités d’al-Nujaba" ou mouvement de Résistance islamique d'Irak.
Sur son web site, The Washington Institute juge très dangereuse la nature de l'action du Hezbollah d'Irak sans jamais évoquer le rôle joué par lui dans la guerre contre le terrorisme de Daech. Les liens entre Al-Nujaba et l'Iran s'avèrent autrement inquiétants pour le Think Tank américain.
L’institut américain prétend sur son site d’Internet :
" Chacun des groupes, implantés en Syrie ont leur propre sphère d’influence et leur propre mission à suivre. En comparaison avec d’autres formations, le Mouvement islamique d’al-Nujaba jouit d’un champ d’influence plus vaste et d’une puissance plus élargie, si bien qu’il lance parfois des opérations militaires à deux doigts des militaires américains et le long de la frontière d’Israël. "
Le texte ne souffle évidement mot ni sur la présence illégale des Américains sur le sol syrien ni sur les agressions répétées du régime israélien mais écrit : « Al-Nujaba avait annoncé en mars 2017 la création du « Brigade de libération du Golan » et cela a semé la panique parmi les responsables israéliens qui y voit une menace très sérieuse pour Israël ».
Vendredi 25 mai, le secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah, a une nouvelle fois affirmé que son mouvement ne quitterait pas la Syrie et qu'il ne permettrait pas aux ennemis de Damas de provoquer l'effondrement de l'État syrien.