Au Venezuela, Nicolas Maduro devient vainqueur de la présidentielle alors que les États-Unis et leurs sbires occidentaux boycottent le pétrole vénézuélien, et impose des sanctions sans précédent à cet État. Vote défi d’une population en guerre contre le maximalisme US.
Le chef de l’État sortant du Venezuela Nicolas Maduro a remporté la présidentielle, avec près de 68 % des suffrages, pour un nouveau mandat présidentiel, d’une durée de six ans qui doit démarrer en janvier 2019, rapporte AP.
Selon le décompte de la commission électorale, sur 8,6 millions de votes, Maduro a obtenu 5,8 millions des voix, contre 1,8 million pour Henri Falcon. Autre candidat malheureux, Javier Bertucci, 48 ans, crédités de 11 % des voix, remporte moins d’un million de voix.
Dans son édition d’aujourd’hui, El Nacional, journal plutôt proche de l’opposition, Maduro s’exprimant dans un discours de victoire a tout particulièrement remercié ses partisans : « Merci pour cette vigilance populaire, pour votre soutien dans nos luttes et merci de m’avoir choisi pour un second mandat ».
Le taux de participation était de 46,1 %, une faible participation depuis 1940, selon la commission électorale.
Le scrutin s’est déroulé dans un contexte politique tendu avec les politiques d’ingérence américaine. Washington cherche à établir des sanctions supplémentaires, davantage d’isolement et de pression diplomatique contre Caracas, afin de soulever le peuple contre Maduro et d’affaiblir son gouvernement.
Malgré les pressions occidentales sur le Venezuela, destinées à provoquer un effondrement de l'État, le peuple vénézuélien vient de lancer un méga-défi à l'Amérique : Washington a sous-estimé la volonté d'un peuple qui a choisi son camp et que rien ne peut dissuader.