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Retrait US du PGAC: Israël s’inquiète pour sa sécurité

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les hauteurs du Golan, le 10 mai 2018. ©AFP

Selon le président israélien, le rétablissement des sanctions anti-iraniennes par les États-Unis pourrait porter atteinte à la sécurité d’Israël.

En réaction à l’abrogation du Plan global d’action conjoint (PGAC) par les États-Unis, le président israélien Reuven Rivlin a déclaré jeudi 10 mai dans la soirée que "les sanctions anti-iraniennes sont une démarche indispensable mais leurs répercussions pourraient affecter la sécurité d’Israël".

"En raison du déploiement des troupes iraniennes en Syrie, non loin de nos frontières, nous subirons les répercussions des sanctions contre l'Iran", a-t-il commenté.

Ces propos interviennent quelques heures après que le département américain du Trésor a imposé, jeudi 10 mai, des sanctions contre six personnes et trois entreprises iraniennes.

Donald Trump a annoncé, mardi 8 mai, le retrait unilatéral des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien (PGAC) signé en juillet 2015 à Vienne par l’Iran et les six grandes puissances du monde (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie et Allemagne).

À l’exception d'Israël et des régimes inféodés de la région, cette décision des États-Unis s’est heurtée à l’opposition de la communauté internationale y compris l’Union européenne, la Chine, la Russie et toutes les nations indépendantes du monde.

Les trois signataires européens de l’accord nucléaire (Royaume-Uni, France et Allemagne) se sont dits prêts à examiner les moyens qui permettraient au PGAC de fonctionner sans les États-Unis, tout en garantissant les intérêts iraniens, seule condition posée par la République islamique d’Iran pour rester dans l'accord.

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a par ailleurs exigé de sérieuses garanties pour que le pays reste lié à l’accord nucléaire.

Le président iranien Hassan Rohani a prévenu que l'Iran pourrait cesser d'appliquer les restrictions imposées à ses activités nucléaires et reprendre l'enrichissement de l'uranium industriel, si les négociations avec les Européens, Russes et Chinois ne débouchaient pas sur les résultats escomptés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV