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PGAC: Washington passe au scénario des sanctions au détriment de l’Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Donald Trump et Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche, à Washington. ©Reuters

« Le retrait américain du PGAC est une déclaration de guerre et Israël et certains pays arabes en seront les principaux perdants », a déclaré l’analyste arabe et rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm.

Dans un article consacré au retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien, Abdel Bari Atwan indique que les États-Unis cherchent un « changement de régime » en Iran comme ils le prévoyaient en Irak et en Libye, en les accusant de posséder des armes de destruction massive.

« Depuis que Netanyahu a fait un étrange discours sur les activités nucléaires secrètes de l’Iran, il s’est avéré que l’administration Trump et ses conseillers néoconservateurs ont décidé de quitter l’accord nucléaire et de rétablir les sanctions contre l’Iran, exactement comme ils l’ont fait à l’encontre de la nation irakienne. Le scénario consiste à forcer l’Iran, en imposant des conditions irrationnelles et humiliantes, à détruire toutes ses armes et finalement à renverser son ordre », a estimé M. Atwan.

Rai al-Youm s’est ensuite attardé sur l’éventuelle réaction iranienne à la décision de Trump. Se référant aux propos du président iranien Hassan Rohani, du Leader de la Révolution islamique et de son principal conseiller diplomatique Ali Akbar Vellayati, il a déclaré que l’Iran ne négocierait jamais son pouvoir défensif et qu’il reprendrait l’enrichissement d’uranium à un niveau élevé.

« L’administration Trump cherche par le truchement de négociations à enterrer le programme nucléaire et balistique de l’Iran et à transformer le pays en un pays touristique.

Le président américain n’a pas écouté aux appels de ses partenaires européens concernant le maintien du PGAC, car l’intérêt d’Israël et l’hostilité avec l’Iran et d’autres pays musulmans sont à la tête des priorités de sa politique étrangère au Moyen-Orient, menée par les néoconservateurs John Bolton, Jared Kushner et David Friedman », a-t-il ajouté.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV