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Le ministre français des AE défend l’accord nucléaire, à sa façon

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian (G), accompagné de son homologue allemand, Heiko Maas, à Berlin. ©AFP

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, Heiko Maas, à Berlin, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a fait part d’un communiqué conjoint franco-germano-britannique sur le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien).

« Cet accord, pour nous, est respecté, donc nous avons l'intention de nous y maintenir, quelle que soit la décision américaine », a affirmé Jean-Yves Le Drian, cité par Reuters.

Devant les journalistes, à Berlin, ce lundi 7 mai, les deux hommes ont plaidé en faveur de l’accord nucléaire, et ajouté que les trois pays européens resteraient en adhésion même en cas de retrait américain. Le Drian a pourtant prétendu que l’accord nucléaire offrait, le bon moyen pour « éviter que l’Iran n’accède à l’arme nucléaire ».

De même, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a affirmé que son pays continuerait d’adhérer à l’accord nucléaire, indépendamment de la décision américaine. Maas a estimé que l’accord « rendait le monde plus sûr et que sans lui le monde sera moins sûr ».

« Et nous redoutons qu’un échec conduise à une escalade » au Moyen-Orient, a ajouté le ministre allemand.

Le président américain devra annoncer le 12 mai sa décision sur la reconduction, ou non, de la suspension des sanctions anti-iraniennes pour une autre période de 120 jours.

Le président français, Emmanuel Macron, et la chancelière allemande, Angela Merkel, s’étaient, récemment, rendus aux États-Unis, pour essayer de convaincre le président américain, Donald Trump, de rester dans le PGAC. Après eux, c’était le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, qui a pris l’avion pour les États-Unis, toujours pour discuter de l’accord nucléaire avec les responsables de Washington.

Côté iranien, Téhéran se réserve toutes les options en cas d’un retrait américain de l’accord.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV