Réagissant aux propos interventionnistes du nouveau secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, la diplomatie vénézuélienne a vivement condamné les politiques « agressives » et « expansionnistes » de l’administration Trump.
Continuant de dénoncer la campagne d’ingérence, de pressions économiques et politiques des États-Unis contre le Venezuela et son peuple, la diplomatie vénézuélienne a déclaré que tous ces gestes visent à affecter la stabilité et la qualité de vie dans le pays.
Qualifiant de « dictateur » le gouvernement de Caracas, l’ancien membre du Congrès et directeur de la CIA et actuel secrétaire d'État US, Mike Pompeo, avait déclaré que « l’autoritarisme qui règne au Venezuela a paralysé le pays et poussé le peuple vénézuélien vers la famine et la misère ».
Il est allé même jusqu’à demander au département d’État d’intervenir pour aider les Vénézuéliens à fuir la crise.
Dans un communiqué, le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a évoqué les sanctions financières illégales américaines imposées par l’administration Trump à Caracas, pour dire que « Washington a tort de se montrer si soucieux du sort du peuple vénézuélien, car il est directement impliqué dans cette crise et il en est le responsable ».
« Après son échec dans sa politique visant à nuire à la volonté du peuple libre et indépendant vénézuélien, les États-Unis ne cessent d’avoir recours à des gestes inappropriés et bizarres. Ce qui n’est pas d’ailleurs étonnant, car une telle position de la part d’un pays arrogant et impérialiste est totalement normale. »
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a pointé du doigt la politique d’ingérence des États-Unis. Il affirme que les sanctions américaines et la guerre économique alimentée en même temps par l’opposition de son pays sont à l’origine de l’actuelle crise qui touche le Venezuela.
Le peuple souverain du Venezuela doit décider de son sort lors du scrutin du 20 mai, au cours duquel M. Maduro souhaite obtenir un second mandat de six ans. L’opposition vénézuélienne qui souffre de divisions internes et d’un manque de leadership, a choisi de boycotter la présidentielle anticipée du 20 mai.