Un responsable lié au gouvernement démissionnaire du Yémen vient de confirmer les informations publiées sur l’occupation de l’île yéménite de Socotra par les Émirats arabes unis, disant qu’Abu Dhabi y a emprisonné les autorités du gouvernement démissionnaire.
À peine 24 heures après la publication de la nouvelle sur l’occupation de l’aéroport de l’île de Socotra par les militaires émiratis, un responsable du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi l’a confirmée.
Il a confié à la chaîne qatarie Al-Jazeera que les forces émiraties avaient occupé l’aéroport et le port de Socotra au moment où y étaient présents les éléments du gouvernement pro-Hadi.
Les utilisateurs des réseaux sociaux ont annoncé pour leur part, le jeudi 3 mai, que les militaires émiratis s’étaient emparés de l’île yéménite de Socotra, ayant chassé ensuite les forces liées au gouvernement démissionnaire.
Qualifiant cette démarche d’Abou Dhabi d’agression contre le Yémen, ce responsable du gouvernement démissionnaire de Hadi a prétendu que l’Arabie saoudite avait promis d’envoyer une équipe sur place pour examiner cet incident.
Il a dit que les forces émiraties ne permettaient pas aux responsables et aux forces du gouvernement Hadi, dont son Premier ministre Ahmed ben Dagher, de quitter cette île stratégique.
Le journal britannique The Independent a également écrit hier que les Émirats arabes unis avaient occupé l’île stratégique de Socotra.
Dans ce droit fil, la colère a éclaté parmi le peuple yéménite à cause du déploiement de troupes émiraties et d’avions militaires sur l’île de Socotra.
Des milliers de manifestants en colère ont exigé le retrait immédiat des forces émiraties de leur pays. Ils disent que la présence des troupes émiraties sur le territoire yéménite est illégale.