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Israël cherche à mener les Iraniens vers une guerre à l'issue incertaine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces israéliennes au Golan occupé. ©Russia Insider

Le ton est monté d'un cran entre Israël et l’Iran ces dernières semaines. Une véritable tempête semble se soulever aux frontières d’Israël (la Palestine occupée) constatent experts et analystes politiques malgré la tenue des cérémonies du 70e anniversaire de la création du régime israélien qui ont eu lieu récemment.

L’Iran apporte des changements géopolitiques à la région et cela inquiète les responsables israéliens, écrit un récent numéro du journal britannique The Guardian.

Les Israéliens angoissent à l’idée que les Iraniens élargissent leur présence physique et idéologique dans la région. Les Iraniens réitèrent encore leur objectif d’éliminer Israël de la carte géographique de la région et cela aussi, inquiète vivement les Israéliens qui sont loin d’y voir un simple et pur slogan ; d’autant plus que les Iraniens s’approchent chaque jour un peu plus de cet objectif.

D’après Thomas Friedman du New York Times, citant des sources israéliennes, Israël quête le moment pour frapper « des bases iraniennes » en Syrie, en prétextant de soi-disant actes de provocations iraniens.

The Guardian précise que c'est intentionnellement qu’Israël tente de faire escalader le niveau des tensions avec l’Iran. « Toute confrontation avec l’Iran pourrait immédiatement déboucher sur une confrontation entre les forces américaines et russes en Syrie. Mais ce scénario n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître », écrit le journal.

Malgré la promesse d’appui éternel et la décision de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv vers Qods, le président américain est un allié imprévisible pour Israël. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, il n’a rien entrepris de sérieux pour redynamiser le processus de paix arabo-israélien et les tensions provoquées le mois dernier le long des frontières avec Gaza sont dues dans une large mesure à cette politique, ajoute l’article.

Nombreux sont les analystes politiques à croire que l’Iran et Israël se trouvent actuellement en face à face « au bord de la falaise » et qu’un seul pas de trop pourrait provoquer des conséquences catastrophiques pour eux.

« Les Israéliens cherchent à faire perdre patience aux Iraniens, espérant les pousser à entreprendre des mesures qui pourraient par la suite servir de prétexte pour mener de plus vastes opérations militaires contre eux et nuire ainsi aux intérêts de la RII dans la région », écrit à ce propos le journal israélien Yediot Aharonot. Une politique, toutefois jugée comme étant un pari risqué par le journaliste de Yediot Aharonot.

Ce faisant, Israël chercherait aussi, selon le journal, à créer une crise militaire et à provoquer un ressentiment vis-à-vis des instances militaires du pays.

La Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique est intervenue en Syrie dans le cadre de la lutte contre Daech. Cette guerre est terminée, mais la confrontation avec Israël se poursuit encore sur le territoire syrien, rappelle l’article.

Le président US annoncera bientôt sa décision de rester ou non dans l’accord nucléaire dont la mise en application aurait dû apporter des avantages économiques pour les Iraniens, ajoute Yediot Aharonot.

Sur ce fond, les Israéliens veulent pousser l’Iran vers une nouvelle guerre. À travers cette politique, les Israéliens cherchent à freiner l’influence régionale de l’Iran, en mettant sous pression, à la fois, l’opinion publique iranienne déjà aux prises, selon eux, avec des problèmes économiques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV