Selon des sources yéménites, un missile balistique de type Badr-1 a été tiré, vendredi 20 avril, sur l’aéroport de Jizan dans le sud-ouest saoudien.
Selon l’agence de presse officielle iranienne Fars, en riposte à la poursuite de l’agression du régime de Riyad contre le Yémen, l’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah a tiré aujourd'hui, un missile Badr-1 sur les repaires des militaires saoudiens à Jizan.
Les sources yéménites rapportent que le missile en question s’est abattu sur l’aéroport de cette ville saoudienne du sud-ouest.
Un autre missile Badr-1 a été tiré le mercredi 18 avril sur l’aéroport précité au cœur du territoire saoudien.
L’armée yéménite dit également avoir abattu un drone sophistiqué américain dans le sud-ouest du pays.
La DCA de l’armée et des Comités populaires a visé, mercredi 18 avril, un drone américain de type MQ-9 dans le ciel de la province côtière d’al-Hudaydah qui abrite un important port donnant sur la mer Rouge.
Saleh al-Samad, président du Conseil politique suprême yéménite, avait récemment déclaré que l’année 2018 serait l’année des attaques aux missiles contre l’Arabie saoudite.
« Nous n’avons peur de personne et nous n’avons aujourd'hui plus besoin d’acheter des armes, car nous en fabriquons nous-même », avait-il martelé avant de préciser : « Dans la conjoncture actuelle nous sommes au stade de l'auto suffisance dans le domaine balistique».
Auparavant, le leader d’Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi avait réaffirmé que ce mouvement n’hésiterait pas à tirer un missile balistique en riposte à toute frappe saoudienne.
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, les effectifs de l’armée et les combattants d’Ansarallah ont lancé une opération militaire sur divers fronts au Yémen tuant pendant ces dernières 48 heures plus d’une centaine des mercenaires pro-Riyad.
Selon le site d'information Al-Najm Al-Thaqib, les éléments affiliés au régime de Riyad avaient planifié de pénétrer divers fronts au Yémen mais ils se sont heurtés à la résistance ferme des forces yéménites suite à quoi une centaine d’entre eux, dont 20 commandants ont péri.