La perspective d'une riposte iranienne aux frappes israéliennes contre la base T4 à Homs continue à susciter crainte et émoi en Israël, crainte qui a même plané sur les célébrations du 70e anniversaire de l'implantation de l'entité factice israélienne.
Depuis les frappes au missile d’Israël contre l’aéroport militaire à Homs, « […] les cérémonies du 70e anniversaire d’Israël se déroulent dans une atmosphère de tensions notables en matière de sécurité par crainte d'une représailles iranienne », écrit le quotidien Haaretz.
En pleines spéculations sur les actes de rétorsion iraniens, le ministre israélien de l’Éducation, Naftali Bennett a repris ce mercredi les allégations déjà proférées par le Premier ministre israélien selon lesquelles l’Iran détiendrait des bases en Syrie pour mener des représailles contre Israël après l'attaque du 9 avril contre T4.
"Nous sommes entourés d'ennemis. Il y a quelques semaines, l'Iran nous a envoyé un drone armé ; mais Israël est plus fort qu'eux. […], d'ici je parle aux dirigeants de l'Iran, de la Syrie, du Hamas et du Hezbollah - ne nous testez pas », a allégué Bennett.
Samedi 10 février, Israël a prétendu que des hélicoptères de l’armée avaient visé un drone supposément iranien dans le ciel des territoires occupés. Peu après, les chasseurs israéliens se sont infiltrés dans l’espace aérien de la Syrie et ont bombardé des cibles sur le sol syrien. La DCA syrienne a réussi alors à abattre le F-16 d’Israël.