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ZTE sanctionné par les États-Unis pour avoir violé l’embargo iranien

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Le stand de ZTE au Congrès mondial de la téléphonie mobile, le 27 février 2017 à Barcelone. ©AFP

Le département américain du Commerce a imposé des restrictions commerciales au quatrième groupe mondial dans les télécoms, le géant chinois ZTE, accusé en mars 2017 d’avoir « illicitement réexporté » des équipements américains en Iran par l’intermédiaire de sociétés-écrans.

Environ 30 % des produits utilisés dans la production ZTE proviennent de sociétés américaines. Or, en représailles, ces dernières n’ont plus le droit de vendre leurs équipements au géant chinois qui figure dorénavant sur la liste noire du département américain du commerce, recensant les entreprises dont les agissements sont « contraires à la sécurité nationale et aux intérêts de politique étrangère des États-Unis ».

Un tribunal fédéral du Texas a accusé le géant chinois ZTE d’avoir « illicitement réexporté » des équipements visés par les sanctions américaines vers l’Iran en violation de l’embargo frappant ce pays.

Pour échapper à un procès, ZTE, qui vend des smartphones aux États-Unis, a accepté de verser immédiatement une pénalité de 892 millions de dollars et sera pendant les 7 prochaines années sous le coup d’une amende supplémentaire de 300 millions de dollars en cas de nouvelle violation.

« Si la société n’est pas en mesure de résoudre le problème, elle sera exclue du commerce avec les États-Unis et beaucoup de banques et d’entreprises, même à l’extérieur des États-Unis, ne voudront plus traiter avec elle », a déclaré Eric Hirschhorn, un ancien sous-secrétaire américain au Commerce qui était très impliqué dans l’affaire.

Dans le cadre d’un accord, ZTE, basée à Shenzhen en Chine, a promis de licencier quatre employés seniors et d’en sanctionner 35 autres en réduisant leurs bonus ou en les réprimandant, ont déclaré à Reuters des responsables du département du Commerce. Mais la société chinoise a admis en mars avoir licencié les quatre cadres, mais ne pas avoir sanctionné les 35 autres.

Selon les restrictions imposées, les entreprises américaines ne peuvent pas importer directement ou via un autre pays des puces et téléphones cellulaires à la société ZTE.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV