Le régime de Tel-Aviv est préoccupé par de potentielles représailles irano-russes à l’attaque militaire tripartite menée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie.
« Le régime de Tel-Aviv craint que les représailles de la Russie, dans la foulée des bombardements, sapent ses opérations militaires en Syrie et limitent ses incursions dans l'espace aérien syrien », rapporte Sputnik citant les autorités de l’armée israélienne.
Dans un rapport, le quotidien israélien Haaretz note que le régime de Tel-Aviv reste préoccupé par le fait que Moscou pourrait fournir à Damas « des systèmes de défense aérienne avancés », ce qui pourrait réduire les vols illégaux des chasseurs israéliens dans les espaces aériens syrien et libanais.
Les chefs des affaires militaires d’Israël restent également préoccupés du fait que le président russe Vladimir Poutine, voyant son allié syrien sous les missiles des États-Unis, accélère la fourniture des systèmes de défense aérienne et antibalistique « plus avancés » à Damas.
Selon le rapport, les inquiétudes d’Israël sur d'éventuelles représailles de l'Iran ont également doublé après la mort de plusieurs conseillers militaires iraniens dans les récentes attaques aux missiles revendiquées par Tel-Aviv, qui ont visé lundi dernier l’aéroport militaire T4 en Syrie.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont frappé samedi 14 avril les deux villes syriennes de Damas et Homs, accusant faussement Damas d'avoir mené une attaque chimique présumée le 7 avril sur la ville de Douma dans la Ghouta orientale.
Selon SANA, 101 missiles ont été tirés par des Mirage et Rafale français et des Tornado britanniques, depuis les bases américaines de Dhahran en Arabie saoudite et Aidid au Qatar.
Selon la télévision d'État syrienne, la plupart de ces missiles ont été interceptés.