Les sources médiatiques russes ont fait état du vol de 7 avions d’espionnage américains près des bases russes en Syrie.
Selon ce rapport, 7 avions d’espionnage américains ont été aperçus au-dessus de la côte méditerranéenne de la Syrie.
Après la menace de Donald Trump contre la Syrie, les inquiétudes ne font qu'augmenter quant au déclenchement d’une guerre entre la Russie et les États-Unis.
La base aérienne de Hmeimim et la base navale de Tartous sont contrôlées par la Russie.
Jeudi 12 avril, dans un message sur le réseau social Twitter, le chef d’État américain s’était exprimé ainsi: "Jamais dit quand une attaque contre la Syrie pourrait avoir lieu. Cela pourrait être très bientôt ou pas si tôt que cela."
Et pourtant, à l’issue de sa réunion avec deux équipes de la sécurité nationale, il a déclaré qu’il n’avait pas encore pris de décision définitive.
Après cette rencontre, Trump s’est entretenu avec la Première ministre britannique de la nécessité d’une riposte internationale à l’attaque chimique présumée en Syrie.
De même, le cabinet britannique a donné son accord à la participation des États-Unis et de la France à cette éventuelle attaque contre la Syrie.
Les terroristes syriens prétendent que la ville de Douma a fait l’objet d’une attaque à l’arme chimique et que 75 civils auraient perdu la vie et des dizaines d’autres auraient été blessés.
Et ce, alors que le gouvernement syrien dément toute implication dans cette attaque chimique. Le représentant syrien auprès des Nations unies, Bachar al-Jaafari, a considéré cette accusation comme une salle couverture pour susciter une vague d’émotion au sein de la communauté internationale.
"Les terroristes importaient depuis longtemps des substances chimiques de la Libye et récemment leur transfert a été facilité par les services de renseignement turc, saoudien, américain et français", a affirmé al-Jaafari.
"L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé à la Syrie l'envoi de deux équipes d’enquête dont l’une arrive aujourd’hui et l’autre demain", a-t-il ajouté avant d’achever son intervention en ces termes: "Tout retard dans l’arrivée des équipes de l’OIAC s’expliquera par les pressions politiques exercées par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France qui cherchent à entraver cette enquête."