L’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah du Yémen a annoncé avoir tiré, mercredi soir 11 avril, un missile de type Zelal-2 sur un bastion des militaires saoudiens dans le sud-ouest du royaume wahhabite.
Selon Al-Masirah, l’armée yéménite a tiré un missile Zelzal-2 sur un fief des militaires saoudiens à Najran, province située au sud-ouest d'Arabie.
L’armée yéménite a aussi tiré trois missiles Qaher M-2 sur les positions saoudiennes à Riyad et à Jizan. Les médias saoudiens ainsi que diverses sources d’information ont rapporté que les détonations avaient retenti jusqu'à Riyad. La défense antimissile saoudienne a prétendu avoir pu intercepter et détruire tous ces trois missiles.
Le général Charaf Loqman, porte-parole de l’armée yéménite, a annoncé mardi 10 avril qu'en 2018 l’Arabie saoudite ne resterait pas à l’abri des missiles yéménites. Il a mis en garde contre les conséquences de la poursuite de son agression militaire contre le Yémen. "Les Yéménites sont prêts à riposter à toutes les frappes des agresseurs saoudiens. Désormais, dès que vous frapperez les zones résidentielles et les installations, nous attaquerons aussitôt vos installations vitales", a-t-il déclaré avant d'ajouter que l'armée réservait aux dirigeants saoudiens « d’autres surprises ».
Lors de ses discours sur l'intervention militaire de la coalition saoudienne contre le Yémen, qui entre dans sa quatrième année consécutive, le chef du mouvement Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, a, plus d'un fois, averti que les forces yéménites répondraient à l'agresseur "du tac au tac".
Auparavant, le président du Conseil politique suprême du Yémen, Saleh Ali al-Sammad, avait annoncé que les forces yéménites poursuivraient leurs attaques quotidiennes contre les forces saoudiennes à l’intérieur du territoire saoudien.
Des drones Qasef-1 de l’armée yéménite ont attaqué mercredi l'aéroport d'Abha à Asir, au sud de l'Arabie, entraînant la suspension de tous les vols.
Par ailleurs, des Qassef-1 ont également visé le site d'Aramco à Jizan.