Des avions de la prétendue coalition anti-terrorisme érigée par les États-Unis ont survolé à basse altitude la ville d’al-Tanf, située à la frontière Syrie-Irak.
La chaîne arabophone Sky News basée à Londres a annoncé, très tôt mercredi matin 11 avril, le survol des dits chasseurs sur cette région frontalière où l’armée américaine a construit, illégalement, en 2016 l’une de ses bases militaires et dans laquelle elle forme les membres des groupes opposés à Bachar al-Assad.
On sait déjà que l'armée américaine a installé dans la zone, sept bases militaires, aéroports et sites militaires dans sept régions sous contrôle des Forces démocratiques syriennes à l’est de l’Euphrate tout comme l'avait souligné en juillet dernier l’un des commandants des Unités de protection du peuple (YPG), Saban Hamou.
Les médias occidentaux ont accusé l’armée syrienne d’avoir eu recours, samedi dernier, à des armes chimiques et toxiques contre les civils de Douma dans la Ghouta orientale, non loin de la capitale syrienne Damas, les autorités américaines, britanniques et françaises mettant en avant sous ce prétexte un vaste projet militaire contre le gouvernement syrien. Celui-ci dément pourtant toute attaque au gaz toxique contre Douma.
Donald Trump a annulé mardi sa tournée prévue en Amérique latine pour rester aux États-Unis et superviser la réponse américaine au gouvernement de Damas, après la récente attaque chimique présumée contre les civils.
En mars 2017, le président américain avait ordonné le raid contre une base aérienne à Homs, sous prétexte d’une présumée attaque chimique à Khan-Cheïkhoun.