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Riyad est loin d’avoir gagné au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char saoudien détruit au Yémen. ©Al-Elam Al-Harbi

Depuis trois ans, la population yéménite subit les effets délétères de la guerre que mène la coalition saoudienne soutenue pas Tel-Aviv et les Occidentaux. Ce n'est pas pour autant que l’armée yéménite et les combattants d’Ansarallah ont laissé sans riposte les agressions de Riyad.

Depuis le déclenchement de la guerre, menée par la coalition saoudienne contre le Yémen, de nombreux rapports sur les préjudices infligés au peuple yéménite et aux infrastructures du pays ont été publiés. Tandis que les gains et les victoires des combattants yéménites font très peu parler d’eux.

Cependant, les forces yéménites ont, de leur côté, infligé des dégâts considérables à la coalition saoudienne: destruction de 19 bateaux militaires et de 13 frégates saoudiennes et émiraties lors des combats maritimes, démantèlement de 783 véhicules blindés et de 290 chars dont des M1 Abrams de fabrication américaine, lors des affrontements terrestres.

Les pertes infligés à la coalition saoudienne n’en finissent pas et concerne également les 2 910 pick-up équipés de mitrailleuses lourdes Douchka qui ont été détruits.

Bien que la coalition saoudienne soit largement soutenue par Washington, Tel- Aviv et Londres, elle n’a pas échappé aux attaques des forces yéménites qui ont ciblé 28 hélicoptères  AH-64 Apaches et quatre UH-60 Black Hawk. Sans oublier les 49 drones dont un 9MQ américain, les deux avions de combat Eurofighter Typhoon, un Mirage, un Tornado et deux avions de transport militaire tous démantelés.

Avec la vente de milliards de dollars d’armements à Riyad, les Occidentaux sont parvenus à alimenter en partie leur économie moribonde. La mort d’environ 300 000 Yéménites ne semble pas les affecter; en plus, ils ont trouvé un bouc émissaire, l’Iran, à qui ils imputent l’escalade du conflit.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV