Alors que les États-Unis et le Japon négocient pour trouver des moyens destinés à « saper » les pourparlers directs des deux Corées, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong-ho a été invité à se rendre à Moscou.
Selon la chaîne de télévision japonaise NHK, le chef de la diplomatie nord-coréenne vient d’entamer une grande tournée dans les pays étrangers. Il est arrivé le mardi 3 avril, à Pékin pour se rendre ensuite en République d’Azerbaïdjan et en Russie.
En République d’Azerbaïdjan, Ri Yong-ho participera à une conférence du Mouvement des Non-alignés (MNA) qui se tiendra les 5 et 6 avril.
Le ministère chinois a confirmé la visite du responsable nord-coréen à Pékin, ajoutant qu’une rencontre avec son homologue chinois a été prévue. La Corée du Nord n’a cependant ni démenti ni confirmé cette information.
Les experts établissent un lien entre l’éventuelle visite en Russie de Ri, et celle en Chine de Kim Jong-un, la semaine dernière d’une part, et de l’autre le souhait des autorités nord-coréennes d’obtenir l’appui d’autres pays avant la réunion prévue avec le président américain et réduire les menaces militaires lors des négociations sur la dénucléarisation. Pyongyang s’est dit prêt à se dénucléariser à condition que toute la péninsule coréenne soit soumise au régime de dénucléarisation. Dans ce sens, il est important pour la Corée du Nord de s’assurer du soutien de la Russie.
Kim Jong-un a effectué une visite en Chine du 25 au 28 mars.