Le torchon brûle entre la Turquie et la France depuis que Paris a annoncé sa décision d’envoyer des forces à Manbij en soutien aux combattants kurdes syriens.
Le torchon brûle entre la Turquie et la France depuis que Paris a annoncé sa décision d’envoyer des forces à Manbij en soutien aux combattants kurdes syriens, a rapporté Fars News.
« Étant donné que le danger de Daech est en partie dissipé, il n’y a donc aucune raison valable pour une présence militaire française ou de tout autre pays en Syrie », a affirmé Nurettin Canikli, ministre turc de la Défense.
« Si la France décide d’avoir une présence militaire dans le nord de la Syrie, elle commettra un acte contraire au droit international et se rendra coupable d’une sorte d’occupation », a-t-il averti, cité par l’agence de presse Anadolu.
Tout en dénonçant la proposition de la France d’intervenir entre la Turquie et les Kurdes syriens, Binali Yildirim, Premier ministre turc, s’est interrogé en ces termes : « Qui donc t’a octroyé cette responsabilité ? Nous n’avons pas besoin de négocier avec les terroristes. Nous les éliminerons. »
« La France accueille à bras ouverts les terroristes. Ceux-là mêmes qui ont assisté en simples observateurs aux massacres en Bosnie observent actuellement les crimes en Syrie. Ils ne cachent pas leur animosité contre l’islam et les Turcs », a déploré Yildirim.
Macron est déterminé à s’opposer à l’opération Rameau d’Olivier, lancée par la Turquie, et a l’intention d’envoyer des troupes à Manbij en soutien aux Kurdes syriens, a rapporté hier, vendredi 30 mars, l’hebdomadaire français Marianne.