Le Hezbollah libanais et Ansarallah yéménite ont réagi à la Marche du grand retour des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Le Hezbollah libanais a déclaré, samedi 31 mars, que la Marche du grand retour des Palestiniens dans la bande de Gaza était une réponse populaire à « l’accord du siècle ».
« Le peuple palestinien a créé hier une épopée et fait preuve d'un acte de dévouement sans précédent. Il s’agit d’une réponse à un plan dit « accord du siècle ». Les événements de vendredi prouvent que l’idéal de la Palestine persiste et que la nation et la Résistance palestiniennes sont entièrement disposées à faire preuve d'actes de dévouement les plus inouïs », a réaffirmé le Hezbollah.
L’accord du siècle, un projet parrainé par le président américain Donald Trump, ne permettra pas aux Palestiniens, entre autres, de désigner la ville de Qods comme capitale d’un État palestinien.
Selon le plan, la question des déplacées devrait être résolue sur la base du principe de la « patrie de substitution » en dehors de la Palestine occupée et le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leur pays serait définitivement suspendu. L’État palestinien serait installé dans la bande de Gaza et seulement pour les zones A, B et certaines parties de la zone C de la Cisjordanie. Par ailleurs, le statut final de Qods et le retour des déplacés seront renvoyés à des négociations ultérieures. Enfin, des négociations de paix débuteront entre le régime israélien et les pays arabes sous la direction de l’Arabie saoudite.
Dans la foulée, le mouvement Ansarallah du Yémen a, de son côté, publié vendredi 30 mars un communiqué pour apporter son soutien au peuple palestinien et à la libération de Qods.
« Les manifestations du Jour de la Terre constituent en quelque sorte un référendum par lequel le peuple palestinien s'est prononcé en faveur de la libération de la noble Qods par tous les moyens possibles. Ces manifestations sont plus fortes que tout autre complot visant la ville sainte », a indiqué le communiqué.
Des milliers de Palestiniens ont pris part vendredi 30 mars à des manifestations organisées à travers la bande de Gaza, à l’occasion du Jour de la Terre, pour réclamer leur droit au retour dans leurs villes natales dans les territoires occupés. Baptisé "la Marche du grand retour", ce mouvement de protestation doit durer six semaines. Au moins 17 Palestiniens ont été, jusqu’ici, tués par les militaires israéliens.
Le Hamas et les groupes palestiniens de Gaza ont appelé la population à prendre part massivement à la marche et à se diriger vers la frontière qui sépare la bande de Gaza des territoires occupés.
Le régime israélien a occupé, en mars 1976, des milliers d’hectares de territoires qui appartenaient aux Palestiniens.
