La libération de trois quartiers du sud de la capitale syrienne permettra la réouverture de la principale route Damas-Sayyida Zeinab, après des années de blocage.
Les sources locales à Damas ont annoncé jeudi 29 mars que des négociations avaient déjà commencé pour la sécurisation des quartiers du sud de la capitale.
Juste après le retrait des groupes armés de la Ghouta orientale, les élus locaux et les forces gouvernementales se sont réunis autour d'une table des négociations avec les groupes armés afin de les convaincre de se retirer des quartiers de Babbila, Beit Sahm et Yalda, situés au sud de la capitale syrienne. Ces négociations se déroulent sous la médiation de la Russie. La signature d’un accord est attendue.
Beit Sahm et Babbila, situés sur la route Damas-Sayyida Zeinab, étaient le théâtre d’intenses affrontements entre les groupes armés et les militaires syriens jusqu’en 2014 où les deux parties ont conclu un accord de cessez-le-feu. L’accord permet la libre circulation des civils, la livraison des aides humanitaires et la normalisation des affaires publiques.
La route Damas-Sayyida Zeinab traversait ces deux quartiers avant d'être abandonnée après le déclenchement des conflit dans la banlieue de la capitale.
Or, les négociations en cours sont censées donner lieu à un accord permettant à l’armée syrienne de prendre le contrôle total de Babbila, Beit Sahm et Yalda. Dans les rangs des groupes terroristes, quiconque refusera de se plier à l’accord, sera transféré au nord de la Syrie. Les terroristes auront jusqu’à fin mars pour faire leur choix.
Parmi les groupes terroristes qui opèrent dans ces trois quartiers, on peut évoquer Jaich al-Ababil, l’Union islamique Ajnad al-Cham et Ahrar al-Cham.
Selon le quotidien syrien Al-Watan, la plupart des terroristes originaires de Babbila, Beit Sahm et Yalda sont tentés de rester dans leurs quartiers, même s'ils sont contrôlés par l’armée syrienne qui supervise le retour à la vie normale. Certains préféreraient rejoindre l’armée syrienne pour combattre les terroristes de Daech. Et d'autres choisiraient le transfert dans le nord de la Syrie.
